Publié le 15 novembre 2021, modifié le 15 novembre 2021.
Par Christophe Romei

COP26 – Les opérateurs mobiles travaillent sur le climat et l’environnement

Publié le 15 novembre 2021, modifié le 15 novembre 2021.
Par Christophe Romei

La 5G est une opportunité de fournir une infrastructure de communication plus écologique mais il faut travailler pour éclairer l'engagement.

Les opérateurs mobiles incluent maintenant des évaluations énergétiques dans les spécifications d’achat d’équipements, et les normes 5G introduisent de nouvelles fonctionnalités de réseau telles que les modes veille pour réduire la consommation d’énergie. Toutes ces pratiques ont permis de réduire les émissions de CO2, mais cela n’est pas suffisant. Une station de base mobile, qui abrite l’équipement du réseau radio, est le composant le plus énergivore d’un réseau mobile.

La 5G est une opportunité de fournir une infrastructure de communication plus écologique, mais il faut travailler le construire. Dans le même temps, il faut identifier les conséquences environnementales imprévues de la feuille de route 5G et en tirer des conclusions sur les conséquences réelles de l’impact environnemental du déploiement de la 5G.

Il faudra, c’est sûr, avoir des pratiques de conception d’architecture dans les réseaux mobiles pour avoir une consommation d’énergie réduite. Il s’agit d’un défi permanent, car il n’existe aucune théorie sous-jacente sur la façon de concevoir des réseaux d’efficacité énergétique à faible consommation d’énergie. Il doit y avoir des groupes de travail transparents qui publient sur le web leur recherche. Examiner comment la 5G en tant que ressource TIC doit être utilisée de manière innovante pour réduire la consommation d’énergie dans d’autres applications sociétales où les émissions de CO2 sont élevées.

Ces techniques et modèles doivent être appliqués à des déploiements 5G réalistes pour déterminer à la fois leur efficacité énergétique et leur consommation d’énergie et, plus important encore, pour développer des modèles capables de prédire l’efficacité et la consommation énergétiques.

L’un des défis de la 5G est que plus de bande passante et des fréquences plus élevées entraînent une plus grande densité d’infrastructure de réseau. Cela augmente considérablement la consommation d’énergie. Une analogie est l’éclairage dans un bâtiment. Vous pouvez continuer à ajouter des lumières tout en consommant la même énergie de fonctionnement, à condition que les lumières inutilisées soient éteintes. Pour les réseaux sans fil, il est très difficile d’activer et de désactiver l’infrastructure, potentiellement rapidement. Étant donné que d’autres systèmes ont l’intention de migrer vers des fréquences très élevées (sub-THz), alors une densification supplémentaire est presque une certitude. Nous devons effectuer une analyse complète du cycle de vie et examiner non seulement comment le réseau utilise l’énergie, mais aussi comment les produits peuvent être conçus pour être réparés et réutilisés.

En Angleterre, un groupe de travail a vu le jour sur le climat et l’environnement pour élaborer un plan, une équipe qui est dédiée à la réduction de l’impact des combustibles fossiles.

La suite dans la newsletter.

Extrait pour cette semaine de la #59 newsletter sur la 5G

👉 COP26 – Les opérateurs mobiles travaillent sur le climat et l’environnement
👉 L’IA est essentielle pour réduire la consommation d’énergie
👉 AT&T et Verizon vont retarder le déploiement de la 5G
👉 Communications 5G dans les catastrophes naturelles
👉 Sécurisation de l’infrastructure cloud 5G
👉 L’opérateur taïwanais Far EasTone et Ericsson
👉 Réseau privé 4G/5G POUR les trois aéroports parisiens
👉 Comment la 5G va transformer le secteur de la logistique
👉 Le Smart Internet Lab
👉 Accélérer l’adoption de la 5G grâce au Cloud Gaming
👉 L’innovation 5G grâce à la sécurité, aux normes ouvertes
👉 L’avenir de la 5G au-delà du mobile
👉…

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