Le mobile est de loin le plus grand segment du marché mondial du Gaming (et le restera au-delà de 2022), et ça taille et son importance nécessite une attention croissante. La croissance des jeux mobiles gratuits et la popularité croissante des sports électroniques stimuleront la croissance du marché toujours plus, en 2019 le marché mondial du jeu mobile est passé à 68,5 milliards de dollars. Selon les experts, le jeu sur PC représentera environ 23% du chiffre d’affaires total de l’industrie du jeu cette année, tandis que le jeu sur console en représentera 31%. Ensemble, les deux revendiqueront une part de marché de 54%, tandis que les jeux mobiles et tablettes représentent les 46% restants.
Selon une récente estimation de l’IFAC (Institut fédératif des addictions comportementales), sur les 35 millions de joueurs vidéo, 53% des 67 millions de Français, 2 % souffriraient d’addiction, soit 700 000 personnes. Confronté à des enfants et des adolescents à haut potentiel ,certains souffrant du syndrome d’Asperger, Michaël Stora fondateur de l’école des Héros a pu établir une corrélation entre ces profils atypiques et la pratique du Jeu vidéo. 98 % d’entre eux sont sujets à des comportements addictifs.
Depuis quelques années, des psychologues et des psychanalystes comme Michaël Stora ont choisi d’utiliser les jeux vidéo dans leurs thérapies.
Pour ces spécialistes, ils ont des effets soignants bénéfiques pour leurs patients, enfants ou adultes afin de tisser une relation de confiance entre le thérapeute et le patient, recréer de l’estime de soi, faire parler l’enfant renfermé, ou bien accéder à une partie de l’inconscient.
De plus, la ludification des actions de soins a des effets souvent positifs sur la motivation des patients. La démarche de soins en est facilitée avec des malades dont les pathologies sont souvent très difficiles et pour qui être inactif n’est pas une option. Par exemple, le jeu permet à l’enfant d’ouvrir un espace potentiel dans lequel il peut se différencier de sa mère et construire son individualité. Il en va de même avec le jeu vidéo. Le choix d’un avatar est le début d’une réappropriation de son identité. Les élèves élaborent actuellement en atelier des jeux vidéo originaux et empathiques à partir du moteur de jeu Unity. Les premiers jeux devraient être terminés d’ici l’été et l’École souhaite devenir à terme éditeur de jeux.
“Nous avons choisi de partir de leur potentiel et d’en canaliser les atouts afin de renforcer l’estime de soi de jeunes de 13 à 18 ans présentant des troubles de phobies sociales, phobies scolaires, addiction aux jeux vidéo, et des troubles de la sphère autistique d’Asperger associés à un Haut Potentiel intellectuel. L’École, qui accueille d’ores et déjà une dizaine de jeunes, s’est donné pour mission de les accompagner dans leur pratique du jeu vidéo en les faisant passer d’acteur à créateur de leur environnement digital”. Michaël Stora, fondateur de l’École des Héros
Le partenariat s’articule autour de 3 axes, la startup partage la vision des fondateurs de l’École des Héros qu’il est possible d’accompagner les enfants victimes d’addiction aux jeux vidéo vers une démarche de création. Il veule ainsi les aider à devenir les architectes de leur carrière digitale en proposant certains des jeux empathiques issus de leurs ateliers éducatifs à d’autres jeunes passionnés abonnés à nos services :