Publié le 18 septembre 2019, modifié le 17 septembre 2020.
Par La Rédaction

Les structures (Pylones) télécoms imprimées en 3D et végétalisables

Publié le 18 septembre 2019, modifié le 17 septembre 2020.
Par La Rédaction

Les projets télécoms traditionnels proposent des structures télécoms, édifices métalliques, de forme monotube ou en treillis, qui mettent en évidence les antennes et les câbles,

Les projets telco traditionnels proposent des structures télécoms, édifices métalliques, de forme monotube ou en treillis, qui mettent en évidence les antennes et les câbles, rendant difficile leur implantation au sein des territoires. En effet, si la France compte aujourd’hui près de 81.000 pylônes, selon la Fédération française des télécoms (FFT), et que leur inéluctable multiplication se dessine dans les années à venir, il apparait bien souvent compliqué de convaincre les propriétaires terriens d’accueillir des pylônes ; mais aussi les administrations, collectivités et services d’urbanisme d’apporter un avis favorable à une demande de permis de construire.

[En France : Dans le cadre du dispositif couverture ciblée, les opérateurs se sont engagés à construire près de 5.000 nouveaux sites chacun pour améliorer la couverture mobile des territoires – Pour la 5G seuls 273 pylônes telco ont été installés pour des expérimentations, chaque opérateur devra en déployer 3.000 en 2022, puis 8.000 en 2024 et enfin 12.000 en 2025]

Le marché

Le marché mondial des tours de télécommunication représentait 40,04 milliards de dollars américains en 2017.

L’industrie des tours de télécommunications a acquis une grande importance en tant qu’industrie indépendante, principalement en Inde et aux États-Unis.Les entreprises de tours indépendantes détenaient environ 70% des 4,10 millions de tours dans le monde (en 2017). La Chine possède le plus grand nombre de tours de télécommunication au monde, appartenant à la China Tower Corporation, une entreprise publique. Il compte environ 1 968 000 tours et on estime qu’il loue plus de 550 000 tours.

Le marché des structures télécoms devrait enregistrer un TCAC de plus de 4,56% au cours de la période de prévision 2019-2024. Le concept de location a permis aux opérateurs de réseau mobile d’investir massivement dans le développement de leurs infrastructures et de leur extension dans les régions rurales, apportant ainsi de nouveaux revenus à la tour. Le partage de tour est l’un des principaux moteurs de la croissance du secteur des télécommunications, car il offre des avantages tels que la réduction des coûts et le déploiement plus rapide des données.

Les impacts environnementaux des tours de télécommunication ont toujours été une préoccupation majeure. Le rayonnement des pylônes mobiles a toujours été un problème, qui est reconnu comme un polluant invisible et subtil pouvant affecter les formes de vie de multiples façons.

Il est à noter qu’en France les opérateurs comme SFR (Altice), Bouygues Telecom, Iliad ont tous céder une part importante de leur parc à des entreprises comme Cellnex, un géant des infrastructures. Cela permet aux opérateurs de financer le déploiement d’autres activités. Par exemple our financer ces déploiements, Iliad a conclu un accord avec Cellnex en vue de lui céder 70% d’une société regroupant ses infrastructures mobiles en France, soit 5.700 sites fin 2019, et 100% de la société regroupant ses infrastructures en Italie, soit 2.200 sites. Le montant initial de la transaction représentera deux milliards d’euros, précise dans un communiqué Iliad, qui restera actionnaire à hauteur de 30% d'”Iliad Towerco” en France.

Innovation

La startup Art&Fact Innovation a développé une solution à destination des opérateurs télécoms : des structures imprimées en 3D, plus esthétiques et plus robustes, participant à la mise en œuvre du Plan France Très Haut Débit, au déploiement de la 5G et à l’essor des Smart Cities de demain. Mesurant de 12 à 20 mètres, ces mâts télécoms – conçus sur mesure par Art & Fact Innovation et imprimés en 3D par son partenaire XtreeE – se veulent avant tout éco-responsables et parfaitement intégrés dans le paysage, qu’il soit urbain ou rural. Tout d’abord grâce au matériau utilisé, à savoir un béton « bas carbone » permettant de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à la possibilité de personnaliser et de végétaliser les structures ou encore d’y apporter des solutions de « Smart City » (éclairage, caméras de surveillance, wifi, capteur de qualité de l’air, point de fraicheur, etc.).

La technologie d’impression 3D offre par ailleurs de nombreux autres avantages tels que la réduction de quantité de matière utilisé, une liberté architecturale, une rapidité de construction ainsi qu’un montage et démontage facilité. Associée aux expertises de Freyssinet en matière de précontrainte et du cabinet d’ingénierie Lamoureux & Ricciotti, elle offre qui plus est aux structures une robustesse accrue – répondant aux normes sismiques et cycloniques en vigueur en métropole (Alpes, Pyrénées…) et aux Antilles, terrain d’expérimentations pour
Art & Fact Innovation – ainsi qu’une longévité supérieure à 50 ans.

En matière de connectivité, l’ensemble des antennes et équipements associés prennent en charge une vaste gamme de standards (2G/3G/4G/5G, Wi-Fi) et sont dissimulés à l’intérieur des modules supérieurs. Enfin, la maintenance des structures est facilitée par l’intégration d’une puce RFID qui garantit un accès immédiat aux données, informations et à la documentation relatives à la structure.

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