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Alors qu’en septembre 2019, le cours de l’action avait reculé de plus de 34 % depuis janvier avec une chute des abonnés (31 000 clients box et 127 000 abonnés mobiles ont quitté l’opérateur ). En novembre 2019, il y a eu une augmentation du capital de 1,4 milliard d’euros grâce à un investissement de son fondateur, détenant 52 %. Ce qui a fait exploser le cours sur l’Euronext avec une hausse de près de 20 % sur la journée.
Presque 1 an après, Iliad a généré un chiffre d’affaires du groupe de 1,38 milliard d’euros sur les trois mois se terminant en mars, en hausse de 6,9% d’une année sur l’autre (+ 11,0% au quatrième trimestre). Le trimestre a été impacté par une forte baisse des ventes d’équipements, en baisse de 38,6% à 45 millions d’euros, reflétant en partie un effet de comparaison défavorable par rapport au T1 2019, lorsque la commercialisation de la Freebox Delta STB premium s’est accélérée en France.
Le chiffre d’affaires des services du Groupe a augmenté de 9,6% pour atteindre 1,34 milliard d’euros, soutenu par la croissance continue de l’ARPU mobile en France et les gains de clientèle en Italie .
Les orientations financières pour la France et l’Italie sont restées inchangées. La société a déclaré que l’impact de la crise de Covid-19 est actuellement limité, tout en notant que certains effets négatifs étaient possibles, notamment sur le rythme de déploiement des réseaux fixe et mobile.
Dans le cœur de marché français d’Iliad, la croissance du chiffre d’affaires des services s’est légèrement ralentie à 4,2% (+ 4,8% au 4ème trimestre organique). Dans le segment mobile, le chiffre d’affaires des services a augmenté de 8,1% à 527 millions d’euros (+ 9,3% au T4). La reprise de l’activité fixe a bien résisté, avec un taux de croissance de 1,3% portant les revenus des services à 663 millions d’euros (+ 1,6% au T4 en organique).
Jaguar Network (activité de data center), acquise au premier trimestre 2019 , a contribué aux opérations fixes d’Iliad avec un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, contre 10 millions d’euros un an plus tôt.
Parmi les abonnés français, l’ARPU mobile a augmenté de 10,7% sur un an pour atteindre 10,60 euros (+ 14,0% au T4), tout en restant stable d’un trimestre sur l’autre. L’ARPU fixe s’établit à 32,00 EUR, contre 32,60 EUR au cours des trois mois précédents et 32,50 EUR un an plus tôt.
La base de clients de Free Mobile a enregistré des ajouts nets positifs pour un deuxième trimestre consécutif, en hausse de 13 000 depuis décembre (+17 000 au quatrième trimestre). Les abonnements au plan de niveau supérieur ont augmenté de 100 000 au cours de la période de trois mois (+ 102 000 au quatrième trimestre) pour atteindre 8,28 millions, soit 62% des abonnés mobiles. Malgré les perturbations causées par le verrouillage de Covid-19, la couverture de la population LTE a progressé à 96,8%, contre 95,7% fin décembre.
Dans le segment du haut débit fixe, Free a vu ses ajouts nets trimestriels s’améliorer à 47 000 (+ 32 000 au T4), clôturant en mars avec 6,51 millions de lignes ADSL / fibre. L’opérateur a déclaré avoir réalisé les meilleurs ajouts nets FTTH parmi ses concurrents français pour le quatrième trimestre consécutif (+215 000 contre +245 000 au T4). Cela a conduit à une base d’abonnés FTTH de 1,98 million, ce qui représente plus de 30% des connexions haut débit fixes de Free.