Google encore accusé d’avoir géolocalisé illégalement des utilisateurs
Google, comme tous les géants de la tech, est régulièrement critiqué, voire accusé, pour certaines pratiques assez borderline. Aujourd'hui, le géant américain se retrouve encore accusé d'avoir géolocalisé illégalement des utilisateurs.
Google fait une fois encore face à des accusations de géolocalisation illégale des utilisateurs via ses applications et services populaires. Les autorités de l’État de l’Arizona, aux États-Unis, viennent de lancer une nouvelle action en justice visant à faire cesser cette pratique à la firme de Mountain View.
Google de nouveau accusé de géolocaliser illégalement les utilisateurs
Selon le dossier de plainte, Google aurait « subrepticement » continué de collecter des données de localisation des utilisateurs qui avaient pourtant désactivé l’Historique de Localisation sur leur appariel. Les autorités de l’État accusent aussi Google de s’être reposé sur des tactiques « trompeuses et injustes » pour collecter un maximum d’informations sur leurs utilisateurs et rendre le plus difficile possible la compréhension de l’utilisation faite de leurs données. Le procureur général de l’Arizona Mark Brnovich déclarait notamment : « Bien que les utilisateurs Google croient qu’ils peuvent désactiver la localisation, la société exploite d’autres méthodes pour envahir la vie privée ». Des actes en parfaite violation du Arizona Consumer Fraud Act.
Cette fois, c’est l’État de l’Arizona qui attaque le géant en justice
L’État souhaite obtenir une injection pour faire cesser immédiatement ces pratiques et obliger le géant à rembourser l’argent gagné par la collecte de ces données obtenues illégalement. Un porte-parole de Google a fait savoir que « des contrôles robustes pour les données de localisation » sont actuellement en place. Le géant se préparer à « régler cette affaire comme il se doit. » Selon Mark Brnovich, les autorités ont démarré leur enquête en 2018 après un rapport évoquant le fait que des apps et services Google espionnaient les utilisateurs iOS et Android, alors même que ceux-ci avaient désactivé la localisation. Le rapport avait notamment permis de lancer plusieurs actions collectives en Europe et une aux États-Unis. Cette dernière fut classée sans suite en Décembre 2019.