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2006, l’adolescence de la 3G !

BtB / SMS / Publicité / Strategie
Par La Rédaction,  publié le 6 janvier 2006 à 8h35, modifié le 30 octobre 2014 à 11h46.

Après avoir dépassé le million et demi de clients en haut-débit mobile en 2005, les opérateurs français devraient  franchir la barre des 4 millions avant  la fin 2006. Jean-Pierre Bienaimé, président de l’UMTS Forum, est convaincu que la France rattrapera son retard sur l’Italie et la Grande-Bretagne. Et que les opérateurs  relèveront le défi de la VoIP en jouant la convergence.

La 3G a pris ses marques en Europe depuis le lancement de 3 le 03.03.03. Quels sont les pays locomotives ?
Fin 2005, on enregistrait plus de 8  millions d’abonnés en Italie. Les quatre opérateurs de la péninsule : Bouygues Telecom . Si l’on prend en compte les abonnées haut-débit mobile de Orange (Edge + 3G) , les abonnés 3G de SFR  et les abonnés Edge de Bouygues Telecom, on peut dire que plus de 1.5  millions de Français utilisaient le haut-débit mobile fin 2005 sur 45 millions d’abonnés. 

Quelles sont vos prévisions en 2006 pour le haut-débit mobile ?

Sachant que Orange s’est fixé un objectif de  2 millions de clients d’ici à fin 2006, que SFR devrait le suivre et que Bouygues Telecom recrutera sur l’i-mode haut débit, les 3 opérateurs peuvent espérer attirer plus de 4 millions de Français vers le haut-débit mobile.

Peut-on attribuer ce retard à la situation d’oligopole, dénoncé en filigrane par le Conseil de la concurrence dans l’amende de 534 millions d’euros infligée au trois opérateurs ?
Le marché mobile en France a toujours été un marché concurrentiel, voire l’un des plus agressifs en Europe en termes tarifaires aussi bien sur les terminaux que sur les services (SMS, voix). Du reste, la plupart des pays Européens ne comptent pas plus de 3 opérateurs de réseaux, et dans ceux où c’est le cas, les derniers entrants sont dans une situation économique délicate. En outre, avec l’éclosion rapide des opérateurs virtuels (MVNOs), c’est bientôt 13 marques que nous allons avoir sur le marché de la téléphonie mobile en France.

Pourquoi les Italiens et les Anglais semblent disposer d’un temps d’avance sur nous ?

Le niveau de notre réseau fixe, le plus moderne en Europe,  n’a pas contribué à aiguiser aussi tôt qu’ailleurs l’appétit des usagers. Téléphoner de Roubaix jusque dans un village des Pyrénées semblait naturel au moment même où les opérateurs lançaient leur réseau mobile. Tous nos voisins n’avaient pas ce confort…J’ajoute que l’on a fait ce procès aux fournisseurs d’accès internet. Aujourd’hui, avec 15 % d’utilisateurs haut débit (ADSL,…), la France caracole en tête avec la Grande-Bretagne.

Les Français aiment donc les ruptures. Dans l’Internet c’est Free qui a mis le feu aux poudres. Dans la 3G, qui jouera ce rôle ?
Je vois par exemple que NRJ Mobile, MVNO de SFR, s’est lancé sur se segment. Il a compris qu’il fallait cibler l’un des trois publics initiaux de la 3G : les jeunes, les technophiles et  les entreprises. Une politique de prix agressive, une offre de contenus dédiée, le tout supporté par une marque forte devrait attirer ses auditeurs vers la 3G. Virgin Mobile UK [dont on suppose la venue en France, ndlr] se manifestera sans doute sur ce terrain en 2006. Mais je ne vois pas venir de vraie remise en cause du leadership d’Orange et de SFR dans le déploiement de la 3G en France.

Séduire 1 million de clients NRJ en 3 ans ne révolutionnera pas la 3G. Et aujourd’hui, les MVNO ne captent que 0,25 % des 45 millions d’abonnés au mobile…
Un peut de patience. A fin 2005 , les opérateurs français ont accueilli près d’une douzaine de  MVNOs. Tous ont de l’appétit, aucun ne fait de cadeaux. Une fois l’accord signé avec Orange, Tele2 ne s’est pas privé de lancer une grande campagne de publicité pour comparer les tarifs. Signe que cette stratégie commerciale est bien indépendante de celle qu’aurait pu lui dicter Orange.

Quel impact la coupe du monde de football en Allemagne aura-t-elle sur la 3G en France ?

Elle scellera l’union du sport et de la télé sur le mobile. En obtenant l’exclusivité des droits de diffusion des matchs sur ses mobiles 3G, SFR a parfaitement compris cet enjeu, comme Orange l’a fait en 2005 dans le domaine du divertissement avec les exclusivités Star Wars, Madonna et King Kong sur son portail Orange World Video.

L’UMTS Forum, « de facture européenne », soutient-t-il le DVB-H ?

En France, sur quatre expérimentations, trois sont en DVB-H
et une en T-DMB. Nous soutiendrons probablement  le DVB-H, mais le Forum doit rester ouvert dans cette phase expérimentale, et nous venons de créer un groupe de travail sur la Mobile TV.

La 3G peut-elle faire évoluer le revenu par utilisateur ?

La part des  données augmente dans le revenu moyen par utilisateur (ARPU,Chiffre d’affaires moyen par utilisateur ). On l’évalue à 6 % en Amérique Latine, entre 15 % (en France) et 18 % ( en Grande-Bretagne) en Europe, enfin entre 25 %  et 30 %  en Asie de l’Est (Japon et Corée du Sud). L’ARPU moyen mensuel des clients 3G chez NTT DoCoMo dépasse 75 euros, bien supérieur à l’ARPU 2G. Les premiers retours d’expérience d’Orange montrent un fort accroissement de l’usage des données et de l’ARPU chez les clients 3G par rapport aux clients 2G. Le budget global d’un consommateur n’est pas forcément élastique, mais celui-ci consomme plus de communications au détriment d’autres produits plus traditionnels. Les offres 3G renforceront cette tendance en 2006 et 2007.

Pourquoi l’UMTS forum s’intéresse-t-il actuellement au réseau IP qui concurrence le réseau UMTS ?
Les opérateurs mobiles travaillent d’ores et déjà sur l’introduction de l’IP dans  les réseaux 3G,  afin d’offrir des offres convergentes en matière de voix et de multimédia. Ces offres  seront basées sur l’architecture Wimax n’offrira ni l’ étendue, ni la mobilité totale de la 3G. En France, installé dans les 2 à 4 % du territoire non couverts par l’ADSL, il complètera la couverture fixe haut débit. De même, en offrant du très haut débit dans des « hot zones », il mettra à la disposition des clients d’affaires un complément aux offres mobiles 3G .

Source : Bertrand Auduy,  Mobile Business Magazine

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