Pouvez-vous nous parler de The Sandbox, comment avez-vous eu l’idée ?
The Sandbox est un jeu mobile disponible sur iOS, Android, Amazon Kindle, Blackberry 10, Mac Store et bientôt sur Steam, qui permet de créer des mondes virtuels en 2D en jouant avec les propriétés physiques des éléments et leurs interactions. Le joueur a accès à maintenant plus de 150 éléments différents, parmi lesquels des éléments de base l’eau, la terre, le feu, le métal, l’électricité, etc. et des éléments plus casuals tels que des arbres, animaux, véhicules contrôlables, des humains auxquels il peut peut assigner des tâches, des monuments, des dinosaures, des explosifs, des robots, extraterrestres, zombies, etc avec tout cela et les propriétés électriques, la gravité, la pression, la température et l’intelligence artificielle du moteur du jeu, les possibilités sont tout simplement infinies !
Nous avons lancé le jeu en Mai 2012 et le succès a de suite été au rendez-vous tant le titre était original et différent ! Depuis, nous avons parcouru beaucoup de chemins et enrichi le titre qui contient désormais 12 campagnes de 173 niveaux, 150 éléments, tout cela pour des heures et des heures de création divine !
Quels sont les freins que vous avez rencontrés sur ce projet ?
Le plus dur au début a été de prouver que notre concept pouvait marcher, qu’il y avait vraiment un public pour ce type de jeux et que nous pouvions construire une marque sur ce principe. Ensuite, d’un point de vue technique, les smartphones et tablettes n’étaient pas aussi puissants en 2011 que maintenant, heureusement cela évolue très vite et nous permet d’aller encore plus loin dans la complexité de la simulation.
Quelles sont les mécaniques du succès ?
Les mécaniques du succès sont de réussir à bien cibler dès le début qui sont vos utilisateurs et rester à leur écoute. Nous avons construit une communauté forte qui supporte le jeu. Le point fort du jeu repose sur ce le partage communautaire. Le but est de partager et découvrir. On voit beaucoup The Sandbox utilisé comme un passe-temps, un divertissement qui remplacerait le crayon et le papier lorsqu’on souhaite “gribouiller” ou ici concevoir des oeuvres virtuelles. Confiez le jeu à des enfants et ils passeront des heures dessus.
Quels sont les chiffres et usages de la plateforme ?
Le jeu vient de franchir la barre des 7.5 millions de téléchargements et continue sa croissance à un rythme très soutenu. Nous avons plus de 400 000 mondes partagés par les joueurs dans la Galerie en ligne, plus de 500 000 joueurs actifs chaque jour et la page Facebook vient de franchir les 280 000 fans.
Le jeu, en dépit de son aspect pixel dans l’esprit “rétro”, attire un public très jeune, à partir de 8 ans et jusqu’à 25 ans environ en grande majorité, qui est fan des jeux de constructions de mondes virtuels. On distingue plusieurs profils d’utilisateurs : il y a des joueurs incroyablement créatifs qui partagent de véritables oeuvres d’art en pixel art dans la Galerie ou des génies qui craft des circuits électroniques avec des LEDs, des capteurs et des réactions en séries. Ensuite il y a les joueurs consommateurs qui viennent justement pour regarder la Galerie et s’émerveiller de toutes ces créations.
Enfin, il y a les joueurs qui aiment résoudre des puzzles et veulent se confronter à des niveaux que nous leur proposons à travers les 12 campagnes thématiques du jeu: humains, zombies, robots, invasion de l’espace, dinosaures, artéfacts etc. En combinant le raisonnement logique pour utiliser les propriétés physiques des différents éléments, leurs interactions et aussi très souvent leurs réflexes et rapidités, ils viennent à bout des différents challenges que propose le jeu.