Cap sur l’intelligence artificielle, selon The New York Times, pour l’Arabie saoudite, riches en pétrole qui embrasse la nouvelle vague technologique. La nouvelle a soulevé des vagues puisque le pays envisage de consacrer un fonds colossal de 40 milliards de dollars pour pénétrer ce domaine. Des discussions ont eu lieu sur la possibilité pour Andreessen Horowitz d’ouvrir un bureau à Riyad. Les fonctionnaires du PIF ont également exploré le rôle que la firme américaine pourrait jouer et le fonctionnement d’un tel fonds, bien que les plans puissent encore évoluer. D’autres capitalistes de risque pourraient participer à ce fonds d’intelligence artificielle, prévu pour la seconde moitié de 2024.
Cette année, les opérateurs mobiles de la région sont fortement représentés au MWC, notamment E& qui affiche un taux de croissance annuel supérieur à 30%. Ils ont la capacité de créer des écosystèmes. Un bon exemple est leur plateforme blockchain, qu’ils ont développé qui a réuni 15 banques et institutions financières. Cet écosystème facilite les transactions financières, la gestion des risques et l’atténuation des risques, mettant en valeur le pouvoir de l’innovation collaborative. (E& anciennement Etisalat basée aux Émirats arabes unis, avec 162 millions de clients sur 16 marchés au Moyen-Orient et en Afrique)
Pour cette stratégie, plusieurs représentants du Fonds d’investissement public d’Arabie Saoudite ont amorcé des discussions avec des géants du capital-risque tels que Andreessen Horowitz et d’autres financiers de renom. Cette démarche a pour but l’établissement d’un partenariat influent qui pourrait transformer l’industrie de l’IA.
Ces investissements d’ampleur de l’Arabie saoudite donneront un nouvel essor à l’innovation en IA et pourraient propulser l’Arabie saoudite au sommet de l’industrie. La propulsion envisagée de l’Arabie saoudite dans ce domaine pourrait offrir un attrait majeur aux meilleurs talents et entreprises technologiques, notamment dans la région. L’analyste Tobi Opeyemi Amure de Trading.Biz a affirmé que cette décision démontre la capacité de l’IA à transformer divers secteurs.
Actuellement, l’IA est dominé par des maisons comme Nvidia et OpenAI qui ont injecté des fonds substantiels dans l’industrie. OpenAI, par exemple, a accompli un grand pas en avant en recevant des milliards en financement de Microsoft. Arabs Saudi compte utiliser son fonds souverain, qui a des actifs d’une valeur de plus de 900 milliards de dollars, pour cet investissement massif en IA.
Cet engagement de 40 milliards de dollars est une preuve que l’Arabie saoudite est sérieusement engagée à dominer l’industrie de l’IA. C’est une initiative audacieuse qui pourrait avoir des implications profondes pour l’avenir de cette technologie. Alors que la course dans l’IA ne fait que s’intensifier, un partenariat avec les géants de la Silicon Valley pourrait être le tremplin nécessaire pour l’Arabie saoudite pour entrer de plein pied dans l’arène de l’IA.