Photo : Apple Pay
La billetterie sur mobile s’est effondrée pendant le Covid19, mais le volume de transaction de 6,8 milliards en 2020 passera à 16,9 milliards en 2022, à mesure que les restrictions sont assouplies, que le nombre de voyages augmente et que les événements de divertissement sont reportés. Aux États-Unis il y aura une forte croissance alors que les impacts de la pandémie COVID-19 diminuent. Le volume des transactions de billetterie mobile augmentera de 220% entre 2020 et 2023 grâce à des déploiements croissants de solutions de billetterie sans contact et intégrées aux applications.
C’est ambitieux comme prévision, car pour l’instant le redémarrage est lent partout dans le monde ! par contre le mobile est l’une des clés pour dématérialisé vraiment ce type d’usage, le papier n’a plus lieu d’être !
La billetterie mobile pour les sports et les divertissements ne reviendra pas au niveau d’avant la pandémie avant 2023
L’étude de Juniper prédit que la billetterie mobile jouera un rôle clé dans la résolution des problèmes de sécurité et le rajeunissement de l’industrie de l’événementiel, et exhorte les parties prenantes à déployer dès maintenant des stratégies de billetterie mobile, afin d’être le mieux positionné pour la réouverture des événements. La mise en œuvre réussie de la billetterie mobile est essentielle pour restaurer la confiance des consommateurs dans les lieux de divertissement; mettre la pression sur les vendeurs de billetterie pour faciliter cette exigence urgente.
Les valeurs de transaction pour la billetterie sans contact se rétabliront fortement, dépassant les chiffres pré-COVID d’ici 2021, les valeurs passant à 25 milliards de dollars en 2023 contre 6 milliards de dollars en 2020. Juniper Research prévoit qu’il s’agit d’un changement permanent, les utilisateurs étant de plus en plus habitués à la rapidité et à la commodité des paiements sans contact par rapport aux espèces et préférant une expérience de paiement sans contact pour tenter d’éviter tout contact avec le virus.
De plus en plus de billets achetés sur PC et reçus via un appareil mobile sous forme de SMS, Codes QR… et/ou les billets achetés et stockés sur un appareil mobile via un navigateur ou une application mobile doivent devenir la règle de la conception de ce type de service. D’autant que le marché des Wearable comme les montres explosent, et permet facilement de présenter sa montre, bracelet, bague… avec son ticket (code-barre, code QR..) La transaction se fait via NFC de la même manière qu’un mobile sans contact.
Les paiements par carte sans contact et NFC pour la billetterie ont été pris en charge par certains pays plus rapidement que d’autres. Le Japon et la Corée qui utilisent depuis longtemps la technologie FeliCa , alors que des marchés comme les États-Unis sont nouveaux et auront une forte croissance dans le domaine de la billetterie sans contact. Dans les pays comme la France, le Royaume-Uni et la Turquie, il y a eu une adoption spectaculaire, les raisons des progrès varient d’un pays à l’autre. Cependant, il est clair que dans certains pays, le NFC, les paiements sans contact et la billetterie sont motivés par les initiatives gouvernementales et les contributions des principaux opérateurs de transport. TfL à Londres est un bel exemple avec Apple Pay
Diminution de l’utilisation des espèces et des chèques et la baisse des volumes de paiement (-30 % pour les cartes bancaires, -20 % pour le sans contact) #covid #sogé #data pic.twitter.com/elzTXTp6gB
— Claire Calmejane | CIO 🇲🇫🚀 (@ccalmeja) September 21, 2020
Autrefois dominante, la billetterie en ligne a perdu de son importance, les méthodes utilisées pour accéder à Internet ont changé aussi. Le taux d’équipement des smartphones a conduit à la domination émergente de la billetterie mobile. La pénétration des smartphones continuera de croître conduit par la pénétration dans les zones en développement, ainsi que la demande accrue des utilisateurs pour des prestations de service sans contact. Sur certains marchés, l’adoption de la technologie sans contact à grande échelle a été en partie freinée par les modifications nécessaires de l’infrastructure de paiement et un manque de normalisation dans le secteur bancaire.