Les opérateurs mobiles vont devoir intégrer les services via satellites de plusieurs manières. Tout d’abord, ils devront mettre en place une infrastructure qui permette de connecter les satellites aux réseaux terrestres. Cela impliquera de déployer des stations terrestres qui pourront recevoir et transmettre des données aux satellites. les opérateurs mobiles devront donc développer des logiciels et des applications qui puissent exploiter les capacités des satellites. Cela impliquera de prendre en compte les particularités des satellites, telles que leur faible débit et leur latence plus élevée que les réseaux terrestres.
Nous devrions voir les opérateurs mobiles adapter leurs offres et leurs tarifs pour tenir compte des services via satellites. Cela impliquera de proposer des offres qui combinent les services terrestres et les services par satellite. Par exemple les opérateurs mobiles pourraient utiliser les satellites pour fournir une couverture dans des zones où le réseau terrestre est inexistant ou insuffisant. Car à ce jour ce sont les clients des opérateurs qui se tourne vers l’offre Starlink car la puissance du service permet de surfer et télécharger avec des vitesse beaucoup plus confortable y compris utiliser des appareils de sécurité (caméras). Tout ça n’était pas possible avant dans une zone rurale et/ou zone blanche. Les opérateurs japonais et US seront les premiers à lancer ce type de service.
Les opérateurs mobiles qui seront les plus rapides à intégrer les services via satellites seront les mieux placés pour répondre aux besoins des utilisateurs et pour se démarquer de leurs concurrents.
Le géant japonais des télécommunications, KDDI, a conclu un accord avec SpaceX, la société aérospatiale américaine. Le but est de fournir un service de communication satellite-téléphone pour étendre la connectivité au-delà de la portée de ses réseaux 4G et 5G. Cela inclut des zones reculées comme des îles et des montagnes isolées. Les deux entreprises envisagent de commencer à fournir un service de messagerie SMS dès 2024. Cependant, KDDI a précisé que cela dépend du développement de “règles et réglementations pertinentes”. À terme, l’opérateur japonais prévoit de fournir des services vocaux et de données.
KDDI a affirmé que la majorité des smartphones existants sur son réseau seraient compatibles avec les services satellites. Ce partenariat s’appuie sur un arrangement précédent qui impliquait l’utilisation de satellites Starlink pour la liaison de retour mobile. KDDI a expliqué que cela aidait à surmonter les défis géographiques qui ont impacté la couverture de la technologie 4G.
KDDI et SpaceX encourageront également d’autres opérateurs à collaborer au développement de services de communication satellite-téléphone. L’opérateur japonais a expliqué que l’objectif est de garantir que les abonnés puissent accéder à la configuration lorsqu’ils se déplacent. Cela avance une stratégie de connectivité couvrant la période jusqu’à 2030.
Fin août a eu lieu un event avec Elon Musk, et le PDG et président de T-Mobile, Mike Sievert qui ont annoncé un plan révolutionnaire visant à fournir une connectivité cellulaire véritablement universelle. Malgré les puissants réseaux sans fil terrestres LTE et 5G, plus de 20 % de la superficie des États-Unis et 90 % de la Terre restent non couverts par les entreprises de téléphonie sans fil.
En s’appuyant sur Starlink, la constellation de satellites de SpaceX en orbite terrestre basse, et sur le réseau sans fil de T-Mobile, les sociétés prévoient de fournir à leurs clients une couverture pratiquement partout sur la zone continentale des États-Unis, à Hawaï, dans certaines parties de l’Alaska, à Porto Rico et dans les eaux territoriales, même en dehors des États-Unis. signal du réseau de T-Mobile. Le service sera proposé en version bêta dans certaines zones d’ici la fin de l’année prochaine après les lancements de satellites prévus par SpaceX. La messagerie texte, notamment les SMS, les MMS et les applications de messagerie participantes, permettra aux clients de rester connectés et de partager leurs expériences presque partout. Par la suite, les sociétés prévoient de poursuivre l’ajout de la couverture voix et données.