Diana, projet pilote de voiture autonome, La micromobilité s’installe durablement, Amazon en vélo – Veille Emobility

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Par La Rédaction,  publié le 10 décembre 2021 à 12h00, modifié le 10 décembre 2021 à 18h03.
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La révolution électrique est là et la façon dont nous naviguons dans le monde change à un rythme rapide. Nous suivrons les villes, stratégies, les usages, les marchés (vélo, moto, voiture, scooter, aérien…) des marques partout dans le monde, pas de superflu. S4921

Diana projet pilote de SEAT

C’est un projet pilote de voiture autonome lancé par les ingénieurs de SEAT SA en collaboration avec le Centre de technologie automobile de Galice (Centro Tecnolóxico de Automoción de Galicia, CTAG). Le projet DIANA fait également partie de la plate-forme SEAT SA Innova, un espace qui promeut l’innovation continue dans tous les domaines de l’entreprise, favorisant de nouvelles façons de travailler basées sur la co-création et le modèle de start-up.

Ce projet d’innovation a été créé pour tester des fonctions de conduite autonome en prévision des systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS). Le véhicule a été fabriqué avec une SEAT Leon et est équipé de 5 capteurs LiDAR, 5 radars, 6 caméras, 12 ultrasons et 8 ordinateurs qui lui donnent une vision à 360º. Ces éléments « génèrent une grande quantité de données situationnelles qui sont traitées en quelques millisecondes et envoyées à un module de localisation », explique Oriol Mas, ingénieur R&D chez SEAT SA. Ensuite, il est capable de décider où il doit aller et exécute de manière autonome des actions sur le volant, les freins, l’accélérateur et le changement de vitesse.

DIANA a atteint le niveau 3 d’autonomie sur l’échelle des systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) qui va de 0 à 5.

Dans le prototype DIANA, le conducteur cède le contrôle au véhicule qui fait office de chauffeur. Néanmoins, si nécessaire, le véhicule rend le contrôle au conducteur qui doit rester vigilant au cas où il aurait besoin de reprendre la direction. DIANA a trois fonctions : Chauffeur autonome, lorsque le système prend le contrôle dans des situations de circulation à basse vitesse pour effectuer des manœuvres de démarrage et d’arrêt ; Service de voiturier automatisé, un service de stationnement sans conducteur ; et Summoning, qui utilise une application pour récupérer le propriétaire de son emplacement et le conduire vers une destination ciblée. La voiture a été testée à la fois dans les installations de SEAT SA à Martorell et plus récemment sur un circuit urbain contrôlé fermé.

Le LiDAR, Valeo SCALA de deuxième génération

Valeo annonce que la nouvelle Mercedes-Benz Classe S pouvant atteindre le niveau 3 de conduite autonome est la première voiture au monde équipée de son LiDAR, Valeo SCALA de deuxième génération. Grâce au concours du Valeo SCALA, la Mercedes-Benz Classe S pourra rouler en mode automatisé, en toute sécurité, dans des conditions bien définies, comme sur autoroute et en cas de forte densité de trafic (dans un premier temps jusqu’à la vitesse légale de 60 km/h).

Le niveau 3 d’autonomie ne peut être atteint qu’avec le concours d’un LiDAR au sein d’un ensemble de capteurs. Le LiDAR de Valeo est le premier scanner laser 3D au monde à être produit en série, équipant des véhicules déjà commercialisés et répondant aux spécifications sévères de l’automobile, notamment en termes de fiabilité. Il offre des capacités de perception uniques, quelles que soient les conditions climatiques, en examinant l’environnement à l’avant du véhicule 25 fois par seconde. Il combine une longue portée de détection, jusqu’à plus de 200 mètres, avec un large champ de vision. Lancé en 2017, il a été produit à plus de 150 000 unités depuis lors. La deuxième génération du LiDAR de Valeo, aux performances encore accrues, arrive sur le marché en 2021 et la nouvelle Mercedes-Benz Classe S est le premier véhicule au monde à en être équipé.

Si les assistances à la conduite de Valeo concourent à la conduite autonome, elles assurent aussi une mobilité plus sûre. Valeo en est le leader mondial, avec 1 véhicule sur 3 produit dans le monde doté de ses technologies, comprenant les capteurs à ultrasons, les caméras, les radars, le premier LiDAR de qualité automobile du marché et l’intelligence associée (algorithmes et logiciels qui assurent la fusion des données, la création de la carte à 360° autour du véhicule, sa localisation sur cette carte et les fonctions de sécurité).

Ford et Royal Mail testent une technologie intelligente

Ford et Royal Mail (l’équivalent de La Poste au Royaume-Uni) ont collaboré pour tester une nouvelle approche de la livraison de colis en ville, à Manchester. L’objectif de cet essai était de déterminer si la livraison multimodale à l’aide du logiciel d’acheminement de Ford pouvait aider les entreprises de distribution de courrier et de colis comme Royal Mail à augmenter leurs livraisons à pied de colis volumineux dans les zones urbaines. En utilisant le logiciel de planification de la livraison intelligente propre à Ford et une flotte de chariots à colis spécialement conçus pour l’occasion, le projet a permis de réduire le nombre de véhicules de livraison nécessaires chaque jour dans le centre-ville.

Manchester lancera l’année prochaine sa zone d’air pur et, avec l’entrée en vigueur de taxes journalières sur les utilitaires à partir de 2023, il s’agit d’une étape importante vers la réduction de la flotte de livraison de l’un des plus importants transporteurs de colis du Royaume-Uni. Selon une étude, si la livraison à domicile est en hausse, elle reste 24 fois plus écologique que de faire ses courses en voiture. Le logiciel Ford Mode:Link a permis à plusieurs facteurs et factrices d’effectuer des livraisons avec un seul véhicule à leur disposition. Il a identifié des emplacements sûrs et pratiques pour la remise des colis, qui ont ensuite été livrés à pied à un ensemble d’immeubles et d’habitations dans la zone du code postal M4 de la ville anglaise.

Pendant l’essai, les facteurs et les factrices ont utilisé une application pour smartphone qui indiquait l’emplacement du véhicule et les itinéraires les plus économiques pour livrer les colis. L’utilisation d’un véhicule utilitaire a été divisée par deux et les trajets ont été réduits d’un tiers (24 km à 16 km par utilitaire et par jour). Les émissions de CO2 par véhicule ont également diminué de 1,3 kg³. Cette approche plus durable de la livraison rend les rues plus silencieuses, plus sûres, plus propres et plus vertes tout en maintenant l’interaction humaine au point de livraison, ce qui garantit la confiance sur le pas de la porte.

La micromobilité s’installe durablement

Le sondage Mobility Ownership Consumer Survey, mené par le McKinsey Center for Future Mobility en juillet 2021, montre que près de 70 % déclarent être prêts à utiliser des véhicules de micromobilité pour leurs déplacements. (Les vélos et les cyclomoteurs pourraient être traditionnels ou électriques.) Ces résultats suggèrent qu’un nombre croissant de travailleurs pourraient se tourner vers des formes de transport plus petites et plus respectueuses de l’environnement à mesure que les restrictions pandémiques sont levées et que les bureaux rouvrent. Ils sont conformes à nos recherches précédentes en 2020 qui suggéraient que la micromobilité était sur le point de faire un retour en force lorsque la pandémie de Covid-19 s’est calmée et que les gens ont commencé à voyager davantage.

L’étude montre que l’adoption de la micromobilité sera loin d’être uniforme en raison de facteurs spécifiques à l’emplacement. La volonté d’utiliser de petits véhicules était la plus élevée dans les pays ayant une longue tradition de micromobilité, comme l’Italie (81 %) et la Chine (86 %). À l’autre extrémité du spectre, seulement 60 % des personnes interrogées aux États-Unis ont déclaré qu’elles envisageraient la micromobilité, peut-être parce qu’elles ont traditionnellement compté sur les voitures privées ou les transports en commun pour leurs déplacements, et la vue de quelqu’un se faufilant dans la circulation sur un cyclomoteur ou un scooter est relativement rare.

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Candela lève 24 M€ pour augmenter la production de navires à foils

Candela, qui est en tête des ventes de bateaux électriques, a annoncé qu’elle avait levé 24 millions d’euros, dirigée par EQT Ventures, avec la participation de l’investisseur existant Chris Anderson. Le nouveau capital augmentera l’afflux de liquidités déjà substantiel de la société et sera utilisé pour tripler la R&D, investir dans l’automatisation de la production et intensifier l’organisation des ventes pour répondre à la demande de navires de plaisance et commerciaux électriques de Candela dans le monde entier.

Les transports maritimes sont responsables de 4 à 5 % des émissions annuelles de Co2 dans le monde.

Les navires de Candela planent au-dessus des vagues en silence avec une endurance 2 à 3 fois plus longue que les meilleurs bateaux à moteur électrique conventionnels. Le système d’hydroptère actif stabilise les navires en vol à l’aide d’une puissance informatique et d’un logiciel avancé qui tient compte des vagues et des vents latéraux, permettant une navigation sans sillage et plus fluide que les bateaux conventionnels.

Le ferry Candela P-30 le premier navire à passagers à hydroptère électrique au monde. Il a été commandé par la région de Stockholm, où il devrait commencer son trafic en 2023. Il transportera les passagers vers et depuis le vaste archipel de la ville. Selon les calculs de la Région, le système d’hydroptère à économie d’énergie du Candela P-30 réduira les coûts d’exploitation de 42 % par rapport aux navires diesel actuels, tout en permettant des déplacements plus rapides et des départs plus fréquents.

Micromobility World (12 janvier)

Un sommet virtuel gratuit explorant comment les petits véhicules peuvent radicalement améliorer notre monde. Alimentés par la croissance incessante des villes, les appareils de micromobilité, y compris les hoverboards, les scooters, les vélos électriques, les trois-roues et tout le reste, sont devenus les véhicules électriques les plus populaires au monde, éclipsant les voitures.

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Amazon en vélo

Si vous commandez quelque chose sur Amazon à New York en cette période des fêtes, il y a de fortes chances qu’il vous parvienne à vélo. Des photos de l’un des centres de distribution du géant à Manhattan montrent une mer de deux-roues chargeant des colis. Et si, à l’avenir, les achats en ligne étaient perçus non pas comme un préjudice pour les entreprises locales, mais un atout pour les infrastructures locales ?

Milan Vs Paris

Milan a annoncé qu’elle investirait 250 millions d’euros dans sa nouvelle stratégie de vélo urbain, y compris des couloirs cyclables rapides avec une meilleure intégration des transports en commun. Si ce chiffre vous semble familier, c’est peut-être parce que Paris a versé exactement le même montant d’argent dans son propre budget vélo plus tôt cette année. Qu’on le sache, les villes européennes ne plaisantent pas en matière de politique vélo.

Berlin, la révolution de la micromobilité

Pendant ce temps, Berlin se transforme en une véritable « Mecque » de la micromobilité. Plus de personnes font du vélo dans la capitale allemande qu’à Paris, Londres, Madrid et Rome réunis, et la ville dispose de plus de véhicules à mobilité partagée (+50 000) que toute autre municipalité en Europe.

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Tesla annonce un Cyberquad tout électrique