4 questions pour Luc Julia , CTO & fondateur de Orb

4 questions pour Luc Julia , CTO & fondateur de Orb

Quels sont les projets en cours chez Orb ?
Orb cherche toujours à faciliter l’accès de tous ce qui est numérique à ses utilisateurs. Récemment, en plus de tous les media stockés sur l’ordinateur familial accessible de n’importe quel appareil connecté à internet, Orb a aussi propose l’accès a toutes les vidéos Flash internet telles que celles de YouTube ou Dailymotion au travers d’une interface de recherche très simple. Dans les semaines qui viennent, Orb montrera que tout ce qui est accessible à l’extérieur de la maison l’est aussi, bien sur a l’intérieur. Nous verrons donc des produits qui facilitent l’affichage de ses photos et autres vidéos internet sur son écran de télé, par la simple interaction avec une télécommande.

Pouvez nous parler de votre technologie ?
Il y a plusieurs technologies essentielles dans Orb. La première grande idée est de redistribuer la puissance de calcul des ordinateurs. Beaucoup de modèles courants sont bases sur un serveur central qui va rendre aux utilisateurs certains services. Ce modèle a ses limites de capacités. Dans notre cas nous redonnons le contrôle aux utilisateurs. Ils vont utiliser leurs machines pour pouvoir accéder aux choses qui leur appartiennent. C’est ainsi que l’ordinateur à la maison se transforme en serveur, en
streamer, complètement dédié à un utilisateur ou aux membres de la famille. C’est ce que nous appelons le MyCasting à l’oppose du BroadCasting. Il y a ensuite toutes les pièces importantes de Orb, comme le PVR (Personal Digital Recorder), qui est un méga magnétoscope qui permet à l’utilisateur d’enregistrer n’importe quoi. La télévision bien sur s’il dispose d’un tuner, mais aussi les webcams ou n’importe quelle internet Télévision ou radio. Mon PVR, par exemple, m’enregistre tous les jours le journal de France Inter de 19h ou la webcam de mon bureau lorsque quelqu’un y pénètre. Je peux alors consulter tout cela en direct ou en diffère quand je veux, ou je veux, le plus souvent dans un hall d’aérogare sur mon laptop en attendant un avion, ou sur mon téléphone quand je suis coincé dans un bouchon 🙂 Orb me permet de créer facilement ma propre programmation selon mon emploi du temps. C’est ca aussi le MyCasting.

Votre business modèle que de la publicité ?
En plus de proposer Orb sous licence blanche a des grands operateurs téléphoniques comme Orange, Vodafone, Sprint ou Three pour ne siter que ceux qui sont publics, nous proposons aussi Orb dans les webcams Creative, certains téléphones Nokia ou même le populaire player Winamp. Par ailleurs, pour la version gratuite d’Orb que nous distribuons nous même, il y aura bientôt un peu de publicité dans le produit. Nous ne la voulons pas intrusive et ennuyeuse, elle sera en fait si ciblée qu’elle paraitra être
de l’information. Par exemple dans un test recent, comme j’écoutais beaucoup Chris Issac et que celui passait en concert près de chez moi a San Francisco, Orb me l’a signale et me proposait d’acheter des tickets au travers d’un site partenaire. Avec maintenant plus de 500.000 personnes qui se sont procure Orb, nous commençons à être crédibles sur le marche publicitaire.

Pouvez nous parler des usages sur Orb que vous observer ?
Il y a deux types de « gros » utilisateurs. Ceux qui regardent la télé et ce qui écoutent leur collection de musique, ils représentent à eux deux près de 50% de l’utilisation totale, presque à égalité. Nous avons des témoignages de gens qui regardent la télé sur leurs ordinateurs au bureau, ou qui y écoutent leur musique, streamer depuis la maison, sans avoir à synchroniser leurs baladeurs ou a recopier des gigas de données sur des disques. Il y a aussi pas mal d’utilisateurs nomades, mais les chiffres varient beaucoup en fonction des pays, en Corée par exemple, près de 60% des utilisateurs consomment leurs media sur leur téléphones…Il faut dire que la bande passante disponible la bas y est particulièrement bien adaptée.