Un contact tracing (qui n’utilise que le Bluetooth, en aucun cas les données de bornage GSM ni de géolocalisation) réactif couplé à une stratégie de détection des cas à large échelle est indispensable au moment de la levée progressive du confinement pour prévenir la formation de nouvelles chaînes de transmission. L’application StopCovid permettra de détecter et d’informer des personnes-contacts à risque qui ne peuvent pas être identifiées par les méthodes classiques de contact-tracing, dans le respect de leur anonymat. Elle permettra également de fournir aux personnes-contacts dans un temps court les recommandations à suivre.
StopCovid : ce que vous devez savoir si vous la télécharger !
La France participe, au travers d’Inria, à l’initiative PEPP-PT aux côtés d’équipes allemandes, italiennes et suisses. Ils ont mis au point le protocole ROBERT, pour ROBust and privacy-presERving proximity Tracing qui représente l’état des réflexions sur l’architecture technique d’une application de contact tracing respectueuse des valeurs européennes.
Ce protocole est disponible sous Github.
Ils sont nombreux ! Curieux de savoir comment ils travaillent tous ensemble 🙂
Inria, ANSSI, Capgemini, Dassault Systèmes, Inserm, Lunabee Studio, Orange, Santé Publique France et Withings constituent l’équipe-projet StopCovid afin de structurer et renforcer leur contribution au projet gouvernemental de mise en place d’une application mobile de contact tracing (StopCovid). Ce projet vise à mettre à disposition des autorités de santé françaises un outil numérique complémentaire d’aide à la gestion de la crise sanitaire contre le Covid-19.
Au sein du projet, coordonné par Inria, les membres de cette équipe-projet StopCovid interviennent sur leur champ d’expertise :
A leurs côtés, l’ensemble de l’écosystème de recherche, d’innovation et d’entreprises est mobilisé à travers l’« écosystème des contributeurs de StopCovid ». Ouvert, il rassemble des organisations (Aadis, Accenture/Octo, Atos, Bertin, BforCure, Bloom, Coalition Networks, C4Diagnostic, Enalees, Intersec, Lifen, NamR, Semeia, Sia Partners, Sopra Steria, Thales) ou personnes physiques, qui ont manifesté leur volonté de participer au projet, par des contributions spontanées ou en réponse à des sollicitations, que ce soit par la participation à des groupes d’experts techniques, à des groupes de réflexion, la mise à disposition de codes open source, le partage de retours d’expériences sur des solutions comparables, ou encore la participation aux expérimentations de terrain.
Au niveau européen, le projet est également mené en liens étroits avec les équipes nationales développant des applications comparables en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne ou encore en Norvège, sur la base d’approches comparables et garantissant l’interopérabilité.
Le projet est mené sous la supervision de l’État et donne lieu à des interactions régulières avec les autorités de contrôle indépendantes, notamment la CNIL. Il associe également la DINUM. Le projet, dans sa phase de construction d’un prototype, implique des organisations publiques et privées agissant à titre gracieux, au sein de l’équipe-projet StopCovid. Ce projet a créé beaucoup de débats et de craintes, tous ne sont pas justifiées !