Publié le 4 juin 2018, modifié le 26 juillet 2022.
Par La Rédaction

Plateforme pour construire vos services Voice First

Publié le 4 juin 2018, modifié le 26 juillet 2022.
Par La Rédaction

À l'heure d'une croissance massive des applications de messagerie instantanée et la montée de la conversation, des assistants virtuels personnels (voice first)

À l’heure d’une croissance massive des applications de messagerie instantanée et la montée de la conversation, des assistants virtuels personnels (voice first), des interfaces et de la démocratisation des outils NPL grâce à au machine learning il est temps de prendre l’initiative comme en 2008 (votre app) de créer votre skill, c’est à dire le votre service Voice First. Vous avez plusieurs choix : commencent par un POC sur un seul vertical, soit allez vers une agence qui va vous développer selon vos spécifications votre application vocale comme pour une application mobile où bien aller vers une plateforme SAAS qui vous permettra de publier plus rapidement sur différentes plateformes.

Prédictions du marchévoici
– 50% de toutes les recherches seront des recherches vocales d’ici 2020 selon comscore
– Environ 30% des recherches se feront sans écran d’ici 2020″ via Mediapos
– Il y aura 21,4 millions de smart speakers aux Etats-Unis d’ici 2020″ selon Activate
– D’ici 2019, le marché de la reconnaissance vocale sera une industrie de 601 millions de dollars”, selon un rapport de Technavio.
– Juniper Research prédit que d’ici 2022, plus de 70 millions de foyers américains auront un haut-parleur intelligent tel que Amazon Echo, Google Home ou Sonos One.
– On estime que 18% des Américains possèdent maintenant des appareils alimentés par assistant vocal et 65% des propriétaires disent qu’ils ne voudraient pas revenir en arrière sans eux.

[Alors que l’engagement vocal avec les enceintes intelligentes s’accroît rapidement, la majorité des expériences Voice Interactive se feront via des téléphones intelligents, avec plus de 5 milliards d’assistants installés sur Smart Phones dans le monde et plus de 870 milliards d’appareils auxiliaires aux Etats-Unis d’ici 2022.]

Est-ce le bon moment d’investir dans une stratégie vocale interactive ?

Voici donc 2 plateformes françaises pour construire vos services Voice First (vocaux) véritables challenge pour vos équipes !, véritable challenge pour vos équipes !

YELDA

La startup qui a quelques mois est prometteuse ! Elle souhaite automatiser votre entreprise via un assistant virtuel unique, avec une promesse forte lui demander n’importe quoi ! Ils sont partis d’un constat, tous les chatbots et assistants virtuels actuels sont limités à une portée verticale et souvent difficiles à trouver. De par leur conception, ils ne peuvent pas reconnaître la grande variété de questions posées par les utilisateurs et sont finalement décevants.

La plateforme récente de Yelda repose sur une ouverture multi-plateformes vers les assistants comme Google Home, Alexa, Messenger… basé sur des API, avec un back-office complet pour créer vos scénarios, agréger vos conversations, l’analyse de vos données, la gestion de vos skills

SNIPS

Snips à un un objectif en tête: construire le premier assistant vocal éthique. En effet, la plupart des assistants vocaux actuels représentent tout ce qui ne va pas avec l’ancien internet : ils sont une source fermée, n’offrent aucune confidentialité, centralisent toutes les données sur un serveur et ont un modèle économique qui repose sur l’exploitation de données personnelles. Et bien qu’ils prétendent être des plateformes sur lesquelles tout le monde peut s’appuyer, ils sont en réalité des agrégateurs, utilisant les données de toutes les compétences que les gens créent pour capter toute la valeur de l’écosystème.

La start-up parisienne prévoit donc de lancer un assistant vocal dès 2019 pour concurrencer directement Alexa d’Amazon et la Google Home, mais en garantissant l’anonymat des utilisateurs, explique Rand Hindi, cofondateur et PDG de la start-up : « C’est une technologie totalement embarquée dans l’objet qui analyse la voix de son utilisateur sans envoyer les données dans le cloud. Cela permet d’aller plus vite, mais surtout de garantir leur anonymisation et de fonctionner même lorsque la Snips Air n’est pas connectée. »

[Snips AIR est un réseau de périphériques collaborant pour former un maillage d’assistants vocaux AI. Avec Snips AIR, toute votre maison sera transparente, tout en protégeant votre vie privée. Snips AIR s’exécute localement sans qu’aucune donnée vocale ne soit envoyée au cloud. Personne ne peut espionner vous ou votre famille, gardant votre vie privée à la maison.]

Un appstore vocal

S’il faut encore patienter pour voir cet objet qui titille la curiosité de ceux qui sont intéressés par l’usage des assistants vocaux mais circonspects sur leur capacité à maintenir intacte leur vie privée, son positionnement fait mouche en plein lancement du RGPD . Et il s’appuie sur une communauté de 13.000 développeurs déjà active qui invente ses futurs usages. Le fruit de leur travail sera mis à disposition sur un appstore vocal où les utilisateurs pourront choisir les applications qui les intéressent : « Nous avons lancé cet appstore il y a un an déjà, explique Rand Hindi. Les développeurs peuvent y créer des usages tant qu’ils ne les vendent pas. ».

En 2019, lorsque cette plate-forme sera accessible aux clients de Snips Air, les transactions pourront se réaliser grâce aux token créés lors de l’ICO. C’est la manière concrète qu’a trouvée la jeune pousse pour les utiliser, tandis qu’en parallèle, elle poursuit son activité BtoB en intégrant des modules d’intelligence artificielle dans des objets comme le robot Keecker . Elle compte aussi grossir ses rangs (63 personnes aujourd’hui) et s’assurer qu’elle a les moyens de vraiment « tuer Alexa », assume Rand Hindi. Source et suite ICI

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