Publié le 30 août 2006, modifié le 17 octobre 2014.
Par La Rédaction

“Les mobiles transforment notre mode de vie”

Publié le 30 août 2006, modifié le 17 octobre 2014.
Par La Rédaction

Le rapport “The Mobile Life” rend compte d’une enquête auprès de 16 500 utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni, réalisée à la demande du distributeur Carphone Warehouse, et avec la collaboration de deux centres de recherche. Il trace un portrait pas totalement suprenant, mais néanmoins saisissant, de la manière dont “les mobiles transforment notre mode de vie” – ou dont ils nous permettent de le transformer.

Le plus étonnant, pourtant, est que l’étendue de ce changement ne s’appuie pas sur une utilisation particulièrement intensive. Les utilisateurs interrogés passent en moyenne 2,8 appels par jour et envoient 3,6 messages. Bien sûr, cette moyenne cache des écarts importants, mais il reste que nous passons tous l’immense majorité de notre temps à ne pas utiliser notre mobile. Alors, qu’est-ce qui le rend si important ?

L’intimité, d’abord. Le mobile est personnel, près du corps. Il “contient” nos correspondants – 36% des utilisateurs (mais 64% des moins de 25 ans) y stockent plus de 50 numéros – qui sont ainsi instantanément joignables. Sauf s’il est utilisé à titre professionnel, il sert pourtant avant tout à communiquer avec la famille proche et un cercle très restreint d’amis : seuls 5% des plus de 60 ans et 25% des moins de 25 ans sont en contact régulier avec plus de 10 correspondants. Le mobile est protecteur, on se sent plus sûr, seul(e) en ville avec son mobile, on l’installe sur la table du café ou même, on s’en saisit et simule une conversation pour éviter d’être abordé par un intrus (55% des femmes de moins de 25 ans). Du coup, le mobile devient vite intrusif. Les utilisateurs du mobile à titre (entre autres) professionnel sont nombreux à se trouver trop disponibles aux exigences de leur employeur ; la très grande majorité des parents considèrerait “normal” de pouvoir connaître la localisation de leurs enfants grâce au mobile, même (pour 56%) sans leur consentement. Mais l’intimité, c’est aussi une part d’opacité : plus du quart des jeunes adultes interrogés, hommes et femmes confondus, reconnaissent que le mobile leur permet d’entretenir des relations à l’insu de leur conjoint.Source et suite ici

Partager