Le top des acheteurs en programmatique
Ce classement est réalisé pour la deuxième année consécutive à partir des chiffres d’affaires nets déclarés confidentiellement par les régies membres du SRI pour l’année 2015 et présente les 30 premiers acheteurs en programmatique sur l’ensemble des places de marché représentées au sein du SRI.
[Désormais, c’est 40% des achats Display qui s’opèrent en Programmatique (vs 27% en 2014) voici un doc très utile le « P les acteurs de la programmatique en France]
Selon le 15ème Observatoire de l’e-pub, le programmatique en progression de 61% en 2015 demeure un des leviers de croissance les plus importants pour le marché de la publicité digitale. En France, dans un marché publicitaire online de 3,2 milliards d’euros nets en 2015, le display compte pour 33% (soit 1,051 milliard d’euros nets en 2015) dont 40% ont été opérés en programmatique (423 M€ de CA net). Il reflète ainsi la complexité du marché du programmatique ainsi que l’hétérogénéité des acteurs qui y opèrent puisqu’on y retrouve à la fois des acheteurs bien identifiés – retargeters, agences / trading desks, trading desks indépendants, régies, annonceurs… – mais aussi des technologies, opérant pour le compte de ces mêmes acteurs.
Mobile et programmatique, Win/Win
Par ailleurs, en 2015, l’écosystème programmatique a continué de se structurer autour de nouveaux critères qualitatifs, comme la visibilité ou la brand safety, qui ont permis aux offres de devenir de plus en plus premiums ; de l’apparition de places de marché opérées par les régies en direct ainsi que du développement d’offres programmatiques mobiles et vidéo.
La publicité mobile est une tendance lourde pour 2016 et le programmatique dans cet environnement tend à se développer fortement. En 2014, le programmatique mobile comptait pour 44,1% du programmatique display aux US, eMarketer prévoit également une part de 58,7% de programmatique mobile au Royaume-Uni. Et globalement cette tendance tend à se vérifier partout dans le monde.
Une étude de l’IAB (IAB UK) indique que 44% des marketers interrogés indiquent une connaissance faible des mécaniques du programmatique mobile.
Si l’écosystème ne change pas fondamentalement, les règles et contraintes liées à la publicité sur mobile changent la donne. Tout l’enjeu résidera dans le bon usage de l’importante collection de données collectées au travers des usages mobiles (données de connexion, données disponibles dans les SDKs d’applications, données web mobiles, données de géolocalisation, etc.) et de la bonne contextualisation du message, cristallisant ainsi tout le débat autour des DMPs (Data Management Platforms) et plus particulièrement des mDMPs (Mobile DMP).
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