Publié le 5 février 2021.
Par La Rédaction

Le commerce mobile séduit 4 cyberacheteurs sur 10 en France

Publié le 5 février 2021.
Par La Rédaction
Creation : servicesmobiles©

Creation : servicesmobiles©

D’après l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, au 4ème trimestre 2020, le nombre de cyberacheteurs s’élève à près de 42 millions, soit plus de 1,5 million de cyberacheteurs supplémentaires en 1 an.

Il est évident que la crise sanitaire booste les achats en ligne et le click & collect. Plus nombreux, près de 4 cyberacheteurs sur 10 (37,2 %) ont aussi effectué plus d’achats sur la toile durant cette période. Un choix essentiellement motivé par une volonté d’éviter tout risque de contamination (raison évoquée par plus de la moitié d’entre eux) ou les contraintes sanitaires dans les magasins. Plus d’1 tiers des cyberacheteurs ayant davantage commandé en ligne l’ont fait suite à la fermeture des magasins, notamment pendant les deux périodes de confinement. Si la fréquence des achats en ligne augmente en 2020, 83 % des cyberacheteurs ayant commandé davantage sur le web déclarent également avoir dépensé plus qu’habituellement.

La livraison à domicile reste privilégiée par plus de 85 % des cyberacheteurs pour récupérer leur commande. Néanmoins, le click & collect en point de vente, souvent mis en avant par les commerçants lors des périodes de confinement, a séduit cette année plus de 4 acheteurs en ligne sur 10 (41 %, en hausse de 14 points vs 2019). Enfin, si la sécurité des données et des transactions sur un site de e-commerce reste un critère de sélection pour 68 % des adeptes des achats sur le web, ce point marque un retrait par rapport à 2019, preuve d’un effort des e-commerçants dans ce domaine.

Sur le mobile

L’achat en ligne sur mobile, un temps délaissé pendant l’année 2020 en France, revient au niveau observé fin 2019 et séduit 4 cyberacheteurs sur 10. Les plus assidus de cette pratique : une population féminine, jeune et CSP+.

Les sites de e-commerce proposant un service de drive ont été les premiers à profiter de cette hausse puisque près de 48 % des cyberacheteurs concernés ont fait leurs courses alimentaires sur ces sites. Par ailleurs, les commandes de repas en ligne ont aussi eu le vent en poupe en 2020. Près de 30 % des cyberacheteurs ont augmenté leurs commandes de cette nature avec, pour plus de la moitié d’entre eux, la motivation première d’apporter leur soutien aux restaurateurs.

Plus d’un quart des cyberacheteurs (25,7 %) ont réalisé leurs achats sur le web auprès de leurs commerces de proximité. En tête des motivations pour près de 70 % d’entre eux : comme pour les restaurateurs, l’envie de soutenir les commerces de proximité. À l’inverse, plus de 4 cyberacheteurs sur 10 non adeptes de cette pratique invoquent comme principal frein l’indisponibilité de ce service.

M-commerce

Le m-commerce va enfoncer le cloud dans le grand public grâce à une multitude d’avancées technologiques qui facilitent la tâche des utilisateurs pour faire leurs achats sur leur téléphone. Les sites de médias sociaux tels que Facebook, Twitter et Pinterest ont tous introduit des “boutons d’achat” qui permettent aux acheteurs de faire des achats sans avoir à quitter la plateforme. Et de nombreux détaillants ont introduit le paiement en un clic sur leurs sites et application. En 2019, le m-commerce représentait plus d’un quart du commerce électronique total !

Dans un récent rapport d’eMarketer, The Future of Retail 2020, la croissance du commerce électronique atteindra 666 milliards de dollars sur le marché américain cette année et 845 milliards de dollars d’ici 2022. Le commerce mobile générera près de 50 % de ces ventes e-commerce en 2022.  La montée en puissance viendra de manière organique si les commerçants sont prêts à accepter la transformation vers la mobilité.

L’un des plus grands défis du commerce mobile est l’écart de la monétisation sur mobile, en référence à la variance entre la navigation sur le smartphone et l’achat. Par exemple, lors de la fin de l’année, 75 % des achats en ligne ont été effectués sur un appareil mobile, mais seulement 40 % environ ont été convertis en vente. Les consommateurs sont de plus en plus à l’aise avec l’utilisation du smartphone pour acheter et le point de friction du départ est maintenant souvent minimisé grâce aux paiements mobiles ou aux informations de paiement enregistrées.

Il est à noter qu’une infrastructure informatique complexe n’est pas nécessaire pour que les marques développent une stratégie mobile pour améliorer l’expérience utilisateur et augmenter l’engagement client. Les sites de m-commerce doivent avoir 2 objectifs majeurs dans leur conception, la facilité d’utilisation et la capacité à effectuer des transactions rapide.

 

 

Si vous avez un besoin sur le sujet du m-commerce et du checkout, faisons un call pour améliorer votre site Web afin d’offrir la meilleure expérience possible aux utilisateurs notamment en le pensant pour leurs doigts avant de faire un design sprint 🙂 – (toujours accompagné d’un senior Dev iOS/Android)

 

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