Publié le 30 mai 2017, modifié le 30 mars 2022.
Par La Rédaction

La néo-banque 100% mobile, alternative bancaire !

Publié le 30 mai 2017, modifié le 30 mars 2022.
Par La Rédaction

Les néo-banques, 100% mobiles explosent ! Certaines sont issues de groupes bancaires qui souhaitent se dépoussiérer, avec une démarche opportuniste !

Les banques, 100% mobiles explosent ! Certaines sont issues de groupes bancaires qui souhaitent se dépoussiérer, avec une démarche opportuniste ! Et les startup qui souhaitent repenser l’expérience bancaire qui en a bien besoin ! N26 arrivant plus tard que certains à cependant de par son offre mobile first, changé le paysage de son compte bancaire sur mobile, qui il faut le dire était pitoyable sur nos smartphones 🙂

En 2015 et 2016, une nouvelle race de challengers a émergé – les challengers numériques, tels que Atom, Fidor Bank, Monzo et Starling, continuent de croître avec un certain nombre d’entre eux voyant des améliorations dans la rentabilité. Selon KPMG, les bénéfices totaux pour les challengers ont augmenté de 194 millions £ contre une baisse de 5.6 milliards £ pour les Big Five du Royaume-Uni: HSBC, Barclays Bank, Lloyds Bank, The Royal Bank of Scotland et la filiale britannique de Santander.

Ces challengers se distinguent par plus de transparence, l’analyse de données qui est supérieure, les services bancaires moins chers et les modèles commerciaux plus simples qui leur fournissent un avantage sur les coûts. Les banques Challenger ne doivent pas être confondues avec les néo-banques. Alors que les néo-banques offrent une expérience bancaire mobile first en partenariat parfois avec une banque traditionnelle. Les deux visent à devenir des banques entièrement licenciées, créant de nouvelles expériences bancaires axées sur les données et des modèles de tarification.

Challenger
WeBank
MyBank
Fidor Bank
Monzo
Starling

Neo-banques (Uber Banking)
Moven
Simple
N26

[Cette année, près de 80% des internautes du pays 33,8 millions de personnes visiteront un site bancaire en ligne au moins une fois par mois, estime eMarketer. La France a été rapide à adopter des services bancaires numériques et a pris l’initiative sur d’autres marchés développés, y compris les États-Unis, où seulement 69,3% des internautes seront à la banque en 2017.D’ici 2021, près de 70% de la population adulte en France et 84,3% de ses adeptes d’Internet adultes seront en ligne.]

QONTO

En France, il y a eu pas mal de création sur le sujet, QONTO a été créé en avril 2016 par Alexandre Prot et Steve Anavi, et emploie une quinzaine de personnes à Paris. Les deux co-fondateurs ont décidé de lancer Qonto après la vente de leur première entreprise Smokio à une société du Fortune 500. En effet, frustrés par leur expérience bancaire – chronophage, opaque, et peu adaptée à leurs besoins d’entrepreneurs, et n’ayant trouvé aucune banque répondant à leurs attentes, ils ont choisi de construire eux-mêmes le service dont ils rêvaient.

Qonto est en bêta privée depuis mars 2017 et le lancement public est prévu d’ici l’été 2017.

Derrière l’écran du site Qonto se cache une multitude de modules technologiques qui permettent d’offrir un service ultra rapide, sécurisé et performant tout en assurant une fluidité et une simplicité d’utilisation exemplaires. Des services que la plupart des banques traditionnelles n’utilisent pas encore dans leur totalité.

  • Le cloud Amazon Web Services. L’utilisation du cloud AWS offre une rapidité hors normes et permet de synchroniser les différentes plateformes (desktop et mobile) rapidement tout en adaptant les pages automatiquement. Le cloud permet ainsi de passer de 1.000 à 10.000 clients en quelques secondes et donc de garantir aux utilisateurs un service rapide et disponible même en cas de forte augmentation du nombre de clients.
  • La création d’applications natives. Les équipes de Qonto ont créé des applications iOS (Swift 3) et Android (Java 1.7) afin d’offrir un service mobile aussi performant que sur un PC.
  • Tout la partie front-end, c’est-à-dire tous les éléments du site Qontoque l’on peut voir sur son écran sont gérés en JavaScript (EmberJS 2.13).
  • Au niveau du back-end et donc des serveurs, des applications et de la base de données, c’est le langage Ruby on Rails qui est privilégié. Actuellement sur une version 4.2, les équipes
  • Qonto migrent en ce moment sur la version 5.1.
  • Plug&play : Qonto élabore également des modules nouveaux pour connecter et intégrer des services partenaires comme des logiciels comptables ou de gestion de paye. Cette complémentarité sera gérée par API pour un échange automatisé des données afin de gagner encore plus de temps, de l’argent et éviter les erreurs lors des changements d’interfaces.
  • Répartition des rôles dans les startups clientes de Qonto : chaque utilisateur possède des droits et des accès différents qui sont également paramétrables en temps réel.
  • Les bases de données sont de quatre types :Postgresql / Elasticsearch / Redis / Memcached.
  • Sécurisation : Qonto utilise une authentification à 2 facteurs (‘one time password’) pour les actions sensibles (virement, ajout d’un nouvel utilisateur, commande d’une nouvelle carte par exemple). Cette fonction est compatible avec les différentes applications mobiles du marché (par exemple Google Authentificator). La connexion unique entre le smartphone et le compte de l’utilisateur se fait en scannant un QR code présenté dans l’interface Qonto lors de la première utilisation. Et le service repose sur une architecture robuste : HTTPS, certificat 2048-bit SSL avec cryptage TLS, ECDSA avec algorithme P-256 et SHA-256.
Lire aussi