A qui profite le succès du SMS+ ?
Les Français sont de plus en plus nombreux à céder à la tentation : recevoir son horoscope par texto, participer à un jeu concours ou bien voter pour son candidat préféré d’une émission de téléréalité ! Cet enthousiasme a été immédiatement répercuté sur les revenus de plusieurs acteurs de la téléphonie mobile.184 millions d’euros hors taxes ! C’est ce qu’ont rapporté, en 2005, les SMS surtaxés selon l’association SMS + qui rassemble Orange, SFR et Bouygues Télécom. Ce chiffre est en nette augmentation (37 %) par rapport à l’année précédente et témoigne des progrès réalisés par ces acteurs pour généraliser l’usage de services qui sont très chers.
A qui profite ce succès ? Aux opérateurs mobiles, évidemment. Mais aussi aux éditeurs de contenus et aux facilitateurs – intermédiaires techniques entre les deux autres types d’acteurs. « Sur un logo à 3 euros, cinquante centimes vont à la TVA, un euro va à l’opérateur, un euro va à l’éditeur, qui doit payer des droits d’auteur, et le facilitateur récupère cinquante centimes », explique Renaud Menerat, directeur marketing de Netsize, un facilitateur, à l’AFP.Incroyable mais vrai ! Les SMS surtaxés sont une véritable poule aux œufs d’or pour les acteurs de la téléphonie mobile. Ces services ne leur coûtent pas grand-chose et ils perçoivent très gros sur le chiffre d’affaires.Pourquoi les gens souscrivent-ils à de tels services ? Parce que les « SMS + », permettent de chatter pour faire des rencontres, de voter, de donner son avis, de recevoir des logos, des sonneries, les actualités, les cours de bourse ou encore la météo… Les Français semblent être conquis. Et les opérateurs les bénissent. Source latelier.fr