Publié le 7 mai 2008, modifié le 18 octobre 2015.
Par La Rédaction

Le code 2D n’est pas un long fleuve tranquille !

Publié le 7 mai 2008, modifié le 18 octobre 2015.
Par La Rédaction

C’est une histoire qui dure depuis fort fort fort longtemps, et tout le monde s’accorde pour dire que l’histoire démarre au Japon, le code QR est un standard Japonais (déposé puis ouvert par Denso, à la demande du groupe Toyota, dans les 90s) Le Code QR n’est pas un synonyme de Flashcode ou code 2D.

Le code 2D fait couler beaucoup d’encre digitale !

L’AFMM promeut la diffusion de la technologie de code-barres 2D flashcode via Buisnessmobile

L’AFMM annonce l’ouverture des réservations de codes barres 2D via Neteco

Les codes-barres 2D ouverts à la réservation pour les professionnels via 01net

C’est quoi un  flashcode : c’est un index, une suite de chiffre (ex flashcode : 5412082001000855), l’algorithme utilisé pour convertir ce nombre en un code2D est un Datamatrix, la résolution de cet index nécessite l’utilisation d’un couple lecteur/serveur, afin de résoudre cet index en une URL, il faut que cet index soit référencé, mécanisme aujourd’hui complexe, ce modèle utilise un mode indirect permettant au niveau d’un « proxy » de gérer les accès, les stats…,un mode direct existe et permettra de créer des codes 2D.

Les professionnels du mobile qui connaissent parfaitement le sujet sont partagés, certain sont pragmatiques et pensent que  populariser un nouveau moyen d’accès à l’internet mobile c’est important, comme les opérateurs ont pu le faire avec le système web to mobile et le 30130. Certains reprochent aux opérateurs de vouloir ralentir le off portail. Evidement la minutieuse orchestration de ce système (réservation de tranche de codes barres, notamment !) est typique des opérateurs. Soyons réalistes, il est normal qu’ils défendent leurs intérêts. Si ça peut développer les usages, même intra portail, c’est tant mieux.

D’autres sont beaucoup plus réservés et trouvent étonnant que l’AFMM communique sur le fait que la technologie choisie est ouverte. Car aujourd’hui, il est impossible de créer son propre code 2D sans passer par Gallery. Tous les players installés communiquent uniquement via les serveurs de la technologie Flashcode. On ne peut donc pas déterminer sa propre URL (lire les commentaires des mobinautes de l’article de Businessmobile, ici). Il est à noté que les usages sur l’iPhone avec l’accès direct via URL ou du moteur de recherche, que l’on bookmark dans son téléphone n’est pas du tout un frein. C’est l’usage logique de toute nouvelle personne qui découvre l’internet mobile via son téléphone. C’est un réflexe qui vient du Web, et les mobinautes garderont ce type de réflexe. Un document en ligne donne des propositions du Geste et de l’Acsel membres d’un groupe de travail au sein de l’AFMM.

Que penser de tout cela ? Que pense Mme Michu des recommandations sur la technologie, les lecteurs, la sémantique et l’architecture de service qui ont favorisés l’émergence du Flashcode ?

Elle n’en pense rien, mais elle ne comprendra pas pourquoi elle ne pourra pas lire tous les codes 2D qui vont émerger dans son quotidien, elle ne comprendra pas pourquoi sa meilleur amie arrive à lire des codes 2D dans son magazine préféré et pas elle, elle ne comprendra pas pourquoi quand elle va à l’étranger cela ne fonctionne pas, elle ne comprendra pas  pourquoi elle possède 2 lecteurs dans son mobile, l’un du constructeur et l’autre de son opérateur, elle ne comprendra pas non plus pourquoi elle n’accède qu’à certains sites alors que son fils avec son iphone va ou il veut ! Alors elle appellera la hot-line de son opérateur qui la renverra vers le SAV de son constructeur qui lui même demandera son modèle de mobile, la version de son lecteur, de son Os…..etc…..

Mme Michu a découvert un article sur la normalisation du NFC qui la rassure……car pour une fois le bons sens a fait l’unanimité ! Et elle se dit que l’exception Française va encore se faire remarquer ! À moins que ……..

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