Un vent glacial sur la carte SIM !
The Intercept a rapporté la semaine dernière que la NSA et GCHQ de Grande-Bretagne avaient piraté les systèmes de Gemalto pour lire les cartes SIM
The Intercept a rapporté la semaine dernière que l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et Britain’s Government Communications Headquarters (GCHQ de Grande-Bretagne) avaient piraté les systèmes de Gemalto, permettant aux espions de surveiller potentiellement les appels, des textes et des courriels de milliards de clients sur mobile. Le rapport est basé sur des documents fournis par Edward Snowden.
On ne parle pas de faille de sécurité qui permettrait de décrypter la clé secrète pour lire la carte SIM c’est un peu plus grave que cela et bien plus complexe.
Gemalto produit 2 milliards de cartes SIM par an pour 600 pays à travers le monde, et fabrique également des puces pour les cartes bancaires et les passeports biométriques. L’entreprise compte de nombreux opérateurs parmi ses clients. Gemalto a communiqué sur le sujet en précisant qu’elle faisait une enquête sur le piratage des clés de cryptage de la carte SIM et éventuellement sur d’autres fournisseurs de carte SIM.
La Société communiquera les résultats de ses enquêtes le mercredi 25 Février 2015 , à travers un communiqué de presse et une conférence de presse. On découvre de plus en plus de choses surprenantes au fil du temps révélé parEdward Snowden. C’est juste, comment dire inquiétant 🙂
Les opérateurs attendent les conclusions de l’audit interne qu’a lancé Gemalto mais la tension est vive, certains opérateurs pourraient demander un rappel massif si l’information et l’ampleur est vérifié. Verizon, AT & T et T-Mobile qui ont formé une alliance en 2010 pour construire ensemble un système de paiement pour être en concurrence avec Google Wallet, ils ont acheté la technologie de Gemalto pour leur programme, connu sous le nom softcard. (Jusqu’à Juillet 2014, et avant sous le nom de ISIS)