Publié le 1 mai 2020.
Par Christophe Romei
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Noémie Nicod (Moneway) : “garder une longueur d’avance en réalisant beaucoup de veille”

Publié le 1 mai 2020.
Par Christophe Romei

Lancée en version alpha en 2018, puis en version Bêta publique en juin 2019, par Noémie Nicod, Romain Vermot et Benjamin Chatelain, tous les 3 co-fondateurs des Moneway, une néo-banque pour la génération Z des 18-25 ans.

La volonté de Moneway (base line : La néobanque qui valorise vos idées !) est de rendre l’expérience des utilisateurs meilleure et en phase avec les nouveaux usages. Ainsi, toutes les suggestions des utilisateurs sont analysées et regroupées pour finalement améliorer les fonctionnalités présentes et en développer de nouvelles. Comme par exemple avoir des informations précises sur les dépenses : la géolocalisation de l’enseigne, l’heure exacte de la dépense, le nombre de transactions effectuées, la dépense moyenne réalisée dans l’enseigne, le total dépensé dans l’enseigne, mais également la catégorie de chacune de vos dépenses.

Moneway c’est une équipe de 15 collaborateurs, dont 11 développeurs, 3 communicants et 1 designer qui travaillent la moitié de leur temps à distance. En juin 2019, Moneway réalise une levée de fonds de 1 137 000 € avec des Business Angel, en Love Money et Bpifrance.

Parlez-nous de votre application Moneway que vous gérez ?

À l’origine de Moneway, il y a le désir de révolutionner le monde bancaire, pour simplifier le quotidien des Français. Chaque jour, l’ensemble de l’équipe Moneway donne le meilleur d’elle-même pour réinventer la finance et assurer des services de paiement performants, stables et innovants. Grâce à l’emploi de technologies novatrices et performantes, Moneway est en mesure de proposer l’une des offres les plus complètes et sécurisées du marché : gestion totale des options et plafonds de la carte de débit Mastercard, notifications et solde en temps réel, relevé de compte nouvelle génération, analyse enrichie des dépenses, envoi instantané d’argent, et bien plus encore. Le succès de Moneway n’est pas uniquement dû à son offre à la fois complète et gratuite, mais surtout à son esprit communautaire. En effet, si casser les codes du système bancaire français est bien, le faire sans négliger l’aspect humain est mieux ! À Moneway, les utilisateurs sont au centre de toutes les attentions, tout comme leurs idées. Eh oui, Moneway développe ses services en fonction de ces dernières, pour ainsi, toujours offrir une offre adaptée à sa communauté d’utilisateurs.

Comment avez-vous commencé dans le mobile ?

Nous sommes trois fondateurs à l’origine de Moneway, moi-même (Noémie Nicod) issue de BSB (Burgundy School of Business), Romain Vermot et Benjamin Chatelain tous deux issus de l’EPITECH, où ils ont réalisés plusieurs projets de développement mobile. Lorsque nous avons commencé l’aventure Moneway, nos équipes ont pu approfondir leurs connaissances mobiles, sur iOS et sur Android. En effet, les applications développées sont des applications natives. « Apprendre à apprendre ».

Qu’aimez-vous le plus dans le mobile ?

A force de collaborer avec des développeurs talentueux, ils m’ont communiqué leur passion : créer du code directement testable visuellement.

Au cours de la dernière année, qu’elle est une des astuces que vous pouvez partager qui a fait la différence dans votre stratégie mobile ?

L’important est de toujours garder une cohérence entre les deux applications iOS et Android, tout en respectant les guidelines de chaque environnement. C’est parfois compliqué dans certains cas, mais cela renforce l’image sérieuse de Moneway et l’attrait de nos utilisateurs, qui sont satisfaits.

Comment gardez-vous une longueur d’avance sur le changement technologique ?

L’équipe Moneway utilise dans la mesure du possible les dernières technologies sorties (kotlin, swift…). De plus, tous les collaborateurs de Moneway tentent de toujours garder une longueur d’avance en réalisant beaucoup de veille. Petit aparté, Moneway offre deux heures par semaine de temps libre pour de la formation à tous ses collaborateurs. C’est-à-dire que ces derniers, bénéficient de deux heures par semaine pour réaliser des projets personnels, découvrir de nouveaux outils, apprendre de nouveaux langages… Cela leur permet d’être être au courant des nouveautés.

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