Les opérateurs mobiles font face à d’énormes transformations alors que le revenu moyen par utilisateur (ARPU) chute dramatiquement pour les produits vocaux, et que la croissance des abonnés reste sur les marchés émergents.L’ironie est que les deux marchés émergents les plus en vogue, la télévision mobile et un téléphone GSM et Wi-Fi convergent utilisant un réseau mobile sans licence ,peuvent fonctionner indépendamment de l’infrastructure de réseau des opérateurs mobiles. Les développeurs de ces produits ont les moyens d’éviter le réseau, sauf si les opérateurs leur proposent une façon lucrative d’y rester.
La télévision mobile, généralement sur une plate-forme de diffusion vidéo numérique portable (DVB-H) ou de diffusion multimédia numérique, utilise un réseau de diffusion distinct d’un réseau cellulaire d’opérateur. Et la technologie UMA (Unlicensed Mobile Access, accès mobile sans licence) fournit l’accès aux services mobiles GSM et GPRS à travers des technologies de spectre sans licence, comme les réseaux locaux sans fil.Pendant ce temps, beaucoup de nouveaux services de données et d’applications multimédia promis ces dernières années n’ont pas connu un franc succès. Dans le cas de la messagerie multimédia, un manque d’interopérabilité et de convivialité, combiné à des frais ridiculement élevés imposés par les opérateurs, ont refroidi les clients potentiels.
« Il existe une pression sur toute la chaîne pour la réduction des coûts », a indiqué Doug Grant, directeur du développement commercial chez Analog Devices Inc. Les opérateurs exigent que les fabricants de puces et les vendeurs d’équipement de réseau réduisent considérablement les coûts de composant et d’énergie pour construire et exploiter des réseaux de troisième génération (3G), a commenté M. Grant.« Il reste à voir comment les opérateurs s’adapteront aux tendances émergentes comme la voix sur IP (protocole Internet) et la technologie de diffusion », a confié Gert-jan Kaat, vice-président et directeur général de l’électronique personnelle et mobile chez Philips Semiconductors.Source eetimes.fr