Image : Vodafone Quatar
Après l’iPhone XS et XR, le Google Pixel 3, et le Galaxy Fold LTE, les derniers-nés de Samsung, le S20, le S20+ et le S20 Ultra, proposent eux aussi à leurs utilisateurs de profiter de la fonctionnalité eSIM. Pour quels usages ? Elle sert surtout de deuxième SIM, à utiliser en remplacement de la première pour certains usages particuliers, pour lesquels le premier forfait ne serait pas compétitif. L’eSIM (module d’identité d’abonné intégré) est une puce réinscriptible intégrée dans le mobile qui élimine le besoin d’une carte SIM physique y compris dans les appareils électroniques qui nécessite des communications M2M et télécoms. L’eSIM permet le provisionnement SIM à distance pour les appareils mobiles et est actuellement pris en charge par plusieurs opérateurs de télécommunications.
L’un des avantages de l’utilisation d’eSIM est la facilité de changer d’opérateur de réseau mobile. Cela affecte bien sûr négativement les opérateurs, car de plus en plus de clients auront tendance à changer de connexion s’ils ne sont pas satisfaits, à condition que le numéro de téléphone mobile ne change pas. Cependant, les opérateurs de réseau ont plusieurs avantages à utiliser l’eSIM, notamment une réduction des coûts, une augmentation du nombre d’abonnés et une meilleure sécurité. Le nombre de sociétés de télécommunications prenant en charge les capacités eSIM a augmenté avec de nombreuses grandes sociétés, notamment NTT Docomo, AT&T, Etisalat, Vodafone et Telefonica, fournissant des solutions eSIM.
Changer de réseau est désormais plus facile que jamais pour les clients. Il suffit de remplir en ligne vos données des clients et vos coordonnées bancaires, puis de scanner d’un code QR sur l’écran du PC à l’aide d’un appareil photo de téléphone portable. Ensuite, le numéro et la clé de sécurité sont transférés sur la eSim via Internet. L’activation physique est très simple, souvent aussi avec un code QR à scanner sur une carte, afin d’avoir une eSIM ATT et une carte SIM Vodafone dans la fente de votre smartphone
Pour les opérateurs de réseaux établis, c’est un cauchemar auquel ils résistent depuis des années. Les fabricants de smartphones signalent des négociations avec les opérateurs de téléphonie mobile, dans lesquels les acheteurs ont explicitement refusé de vendre les meilleurs téléphones avec une deuxième carte SIM, encore moins avec une eSIM. Mais maintenant, la tendance ne peut plus être arrêtée, comme en témoigne la nouvelle série Galaxy S20 de Samsung ou la nouvelle édition de Motorola du téléphone à clapet Razr. Certains d’entre eux n’ont même qu’une seule eSIM et arrivent sur le marché sans emplacement pour carte SIM classique.
C’est dans l’iPad Pro présenté en 2016, que la carte SIM Apple a été intégrée pour la première fois en tant que puce séparée et elle aurait du aller dans l’iPhone (2011) mais le constructeur mondial de SIM de l’époque, n’a pas voulu, ce qui a bien changé… L’Apple Watch est passé par là. Depuis Gemalto et G+D ont récemment publié des articles de blog réaffirmant leur soutien total à la technologie eSIM. G+D annonce qu’elle est déjà impliquée dans plus de 75 projets eSIM, représentant 30 millions d’eSIM pour les voitures, les appareils IoT, les PC, les montres, les tablettes et les smartphones. L’entreprise équipe avec sa technologie le Samsung Galaxy Z Flip.
Amazon a lui aussi depuis longtemps intégré des plans de données mondiaux dans bon nombre de ses tablettes Kindle. C’est l’un des scénarios où les opérateurs sont alors relayés à du tuyau, ne possédant plus la connaissance client !
Les courtiers arrivent dans l’industrie du mobile ! Des courtiers spécialisés achètent des services de communication à des conditions de gros et y accèdent ensuite via des eSIM gérés dans les smartphones de leurs clients. Pour beaucoup ils ne sont connectés qu’à des systèmes téléphoniques virtuels qui fonctionnent comme un service cloud sur Internet via des applications téléphoniques sur les mobiles. Les opérateurs de réseaux traditionnels ne perdent pas toutes leurs relations directes avec les clients, mais ils ont moins d’importance par rapport au marché global.
Pionnier de la lutte contre les frais élevés de roaming depuis 2000, Transatel aussi figure parmi les premiers opérateurs dans le monde à avoir proposé un service adapté à tous les appareils non SIM-lockés, équipés d’une eSIM. Grâce à des forfaits data à prix avantageux dans plus de 150 pays et destinations différentes, c’est ce que permet Ubigi à tout moment où que l’on se trouve dans le monde.
En faite l’eSIM sera aussi répandu dans la technologie en réseau que le module WLAN, et rien maintenant ne l’arrêtera ! Y compris dans de nombreux objets IoT…