Publié le 8 décembre 2021, modifié le 8 décembre 2021.
Par La Rédaction

Les NFT s’invitent à Hollywood pour tenter de casser les codes

Publié le 8 décembre 2021, modifié le 8 décembre 2021.
Par La Rédaction
Création : @servicesmobiles

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Le premier film entièrement financé par le NFT souhaite lever entre 8 et 10 millions de dollars grâce à la vente de 10 000 NFT.

Les NFT s’invitent à Hollywood pour tenter de casser les codes. Face aux financements “archaïques” des mythiques studios américains, le producteur Niels Juul souhaite utiliser des jetons non fongibles pour financer ses futurs films. Un camouflet au système actuel, selon le producteur, qui ne laisse aucune chance aux petites productions. Pour son premier film 100 % NFT, Niels Juul s’allie à une grande figure du cinéma, Martin Scorsese, qui réalisera “A Wing and a Prayer”, retraçant l’histoire du premier homme à faire le tour du monde en ULM. Le financement de ce projet se fera via la société NFT Studios, fondée par le producteur lui-même, avec laquelle il espère lever entre 8 et 10 millions de dollars, grâce à la vente de 10 000 NFT.

Le modèle démarre et pour certains, les clés pour les investisseurs sont un partage des bénéfices, une rencontre avec les stars de la production et une place pour la première, apprend-on dans le Guardian. L’objectif est donc de démocratiser le financement des œuvres cinématographiques, insiste Niels Juul dans le quotidien britannique. Un projet soutenu par NFT Invest, coté à Londres qui finance des opportunités de marché et qui a déboursé 1 million de dollars pour prendre une participation de 20 % dans NFT Studio, afin d’initier une levée de fonds.

Si le réalisateur du film dont le tournage est prévu en avril 2022 est connu, le producteur entretient le suspense pour dévoiler le casting. Les noms seront dévoilés avant le Festival international du film de Berlin en février. Reste à savoir si le projet lèvera les fonds nécessaires, ce qui pourrait inciter d’autres studios à se rapprocher des NFT pour financer leurs productions.

Le monde du cinéma n’est pas une terre vierge pour les NFT. En novembre dernier, le studio Warner Bros. a annoncé la vente de tokens non fongibles. Plus récemment, Quentin Tarantino a tenté de vendre des extraits inédits de son film culte, Pulp Fiction, sous le nom de NFT, poussant le studio Miramax, détenteur des droits du film, à poursuivre le réalisateur pour conflit d’intérêts. Cela illustre l’importance que les players d’Hollywood attachent à la technologie émergente.

Les NFT et la cryptographie représentent le début d’une “nouvelle ère” dans la réalisation, la distribution et le financement des films. C’est un pas de plus vers le raccourcissement entre les créateurs et leur public.

Antara Movie NFT

Arabian Camels a annoncé le lancement de “Antara Movie NFT”, qui accordera aux acheteurs jusqu’à 50 % des droits de propriété intellectuelle sur Antara, un long métrage de 50 millions de dollars. Antara est basé sur la vie d’Antarah Ibn Shaddad, un ancien chevalier et poète arabe, célèbre pour sa vie aventureuse. Les distributeurs de films potentiels paieraient les propriétaires d’Antara Movie NFT pour distribuer le film dans les cinémas et/ou les chaînes de streaming, liant la communauté Arabian Camel avec plus de valeur dans le monde réel.

Arabian Camels a également collaboré avec Dominic Ryder, PDG de vEmpire, dont le token a récemment grimpé de 1 500 % et atteint une capitalisation boursière de 100 millions de dollars. Le protocole de Dominic Ryder est en train de concevoir et de créer le jeu ANTARA Play-To-Earn, qui a déjà attiré l’attention d’importantes sociétés de capital-risque. Le jeu de raid multijoueur devrait implanter fermement la marque Arabian Camels et l’IP Antara dans le métavers et ajouter une autre couche de valeur pour les détenteurs d’Arabian Camels.

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