Publié le 9 février 2022, modifié le 9 février 2022.
Par La Rédaction
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L’application mobile a été au cœur des politiques publiques afin d’empêcher la propagation du Covid-19

Publié le 9 février 2022, modifié le 9 février 2022.
Par La Rédaction

Le taux d'ouverture des applications officielles Covid-19 a atteint 92 % en 2021. Le rapport State of Mobile 2022 d'App Annie met en lumière l'impact des applications officielles Covid-19 dans différentes régions.

Dans le monde entier, les personnes ont utilisé les applications Covid-19 lancées par le gouvernement pour assurer leur sécurité et faciliter un retour plus rapide à la normale en 2021. Sans aucun doute, l’application mobile a été au cœur des politiques publiques afin d’empêcher la propagation du Covid-19.

Dans le monde

Les gouvernements de chaque pays réagissent différemment à la pandémie actuelle. En Australie et aux États-Unis, les efforts déployés par les États pour lutter contre le Covid-19 se traduisent par l’absence de toute application nationale unifiée (ou, dans le cas de l’Australie, par une application nationale déprogrammée). Dans d’autres pays, l’accès aux vaccins et la recherche des contacts sont intégrés dans une application de santé nationale existante, comme l’application NHS au Royaume-Uni. Quelle que soit l’approche adoptée, le déploiement des vaccins et la disponibilité des applications Covid-19 fournissent des informations rapides. L’engagement des applications Covid-19 reste crucial pour vaincre la pandémie mondiale.

Selon les données du rapport d’App Annie, les Malaisiens sont ceux qui ont le plus utilisé l’application officielle du Covid-19. 85 % ont installé l’application officielle MySejahtera, dont le taux d’ouverture était de 92 %. Juste derrière se trouve l’application Tawakkalna de l’Arabie Saoudite, qui a atteint un taux d’installation de 80 % et un taux d’ouverture de 89 %. L’application indienne Aarogya Setu a enregistré le plus grand nombre de téléchargements, dépassant les 100 millions de téléchargements entre son lancement en avril 2020 et décembre 2021. Cependant, Aarogya Setu, qui est en grande partie un service axé sur l’information, représentait un taux de fréquentation de 30 % en 2021.

Dans certaines régions, l’attitude des citoyens à l’égard des applications Covid-19 a varié au fil du temps, comme au Royaume-Uni, où les utilisateurs étaient informés des expositions possibles par l’application officielle Covid (regroupée sous NHS). Malgré cela, les téléchargements de l’application NHS du service de santé ont augmenté de plus de 300 % par an. En réalité, il s’agit de l’application la plus téléchargée au Royaume-Uni en 2021. Cette application permet de suivre le dossier de vaccination d’une personne et fournit un QR code pour prouver son statut vaccinal. Son taux d’ouverture a atteint 81 % en 2021.

En France

En France, 44 % des citoyens ont téléchargé l’application officielle “TousAntiCovid” et 88 % l’ont ouverte. Elle a clôturé l’année comme l’application la plus téléchargée de France avec 52 millions de téléchargements, elle vient tout juste de passer la barre des 3 millions de notifications “cas contacts”. En janvier 2022, il y a eu en moyenne 38 notifications “cas contacts” par minute selon Lunabee Studio qui a développé l’app. Le contact tracing “Bluetooth” de TousAntiCovid, en complément de celui de l’Assurance Maladie, pourra probablement encore aider, particulièrement dans des périodes de forte circulation du virus comme actuellement. Pensez bien à l’activer, en particulier dans les lieux où il y a des risques de transmission !

Ci-dessous, l’alerte que vous retrouvez sur l’app si vous avez été à côté d’une personne qui a fait son test et qui est déclarée positif. Effectivement, TousAntiCovid Bluetooth permet d’être notifié si un utilisateur que l’on a croisé pendant au moins 5 minutes dans un rayon de 2 mètres s’est déclaré positif à la Covid-19 dans l’application.

Mais l’histoire la plus intéressante en France a été le développement de l’application “Vite Ma Dose”. Elle a été créée par un ingénieur nommé Guillaume Rozier, qui était frustré par le manque d’informations fiables sur la disponibilité des vaccins à proximité. Il a développé une application gratuite qui analyse les nombreuses plates-formes proposant des rendez-vous et présente aux utilisateurs une liste de ceux qui sont les plus proches de chez eux.

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