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Pendant les premières années après que les téléphones mobiles sont devenus plus courants, les opérateurs de téléphonie mobile ont subventionné l’achat d’un nouveau téléphone et amorti cette dépense sur le contrat de ligne de 2 ans d’un client. Le contrat de 2 ans était essentiel, tout comme les frais de ligne mensuels qui ont été gonflés pour payer la subvention téléphonique. Les téléphones étaient “verrouillés” sur un opérateur et les variations techniques de leurs réseaux rendaient difficile, voire impossible, l’utilisation d’un téléphone sur un réseau concurrent.
Selon statista, on garde en moyenne son téléphone mobile du segment grand public presque 3 ans (En 2017 c’était 21 mois). Il est difficile de déterminer combien de smartphones existent. Les prévisions de la société de données sur les consommateurs Statista montrent qu’il y a près de 15 milliards d’appareils mobiles en service dans le monde, y compris les smartphones et les tablettes.
La concurrence sur les prix des frais de ligne entre les opérateurs de téléphonie mobile et les fabricants vendant des téléphones déverrouillés a rendu obsolète le modèle de subvention de 2 ans. Le nouveau modèle de vente d’équipement et de facturation de la ligne offrait une plus grande transparence, les consommateurs payant le prix réel d’un nouveau téléphone, bien que presque toujours réparti sur deux ans de versements sans intérêt. Le coût nominal d’une redevance mensuelle de ligne a diminué, car il n’incluait plus le coût d’une subvention téléphonique. La plupart des clients payaient probablement à peu près le même montant, mais ils ont finalement compris ce qu’ils faisaient.
La disparition de la subvention d’achat de téléphone de 2 ans a fondamentalement changé le cycle de vie des téléphones mobiles. Avec des contrats de 2 ans, les clients ont surpayé leur ligne mobile après la fin de leur engagement de 24 mois. Ils pouvaient obtenir un nouveau téléphone à un prix subventionné et continuer à payer le même prix de ligne, il était donc clairement temps de mettre à niveau. La diminution de la durée de vie de la batterie et les nouvelles fonctionnalités attrayantes sur les modèles les plus récents ont facilité la décision.
Après que les opérateurs ont cessé de subventionner les nouveaux téléphones, pendant plusieurs années, les acheteurs d’iPhone ont conservé leurs téléphones pendant des périodes de plus en plus longues. La tendance semble s’être inversée l’année dernière, peut-être en raison de l’augmentation de la valeur de reprise d’iPhone d’occasion relativement neufs, ce qui pourrait encourager un retrait anticipé des téléphones encore utilisés. Les données récentes montrent un retour à la tendance antérieure.
Un sondage de HMD Global auprès de 2 000 propriétaires de téléphones portables a révélé que la personne typique recevra un nouveau combiné tous les trois ans et quatre mois, ce qui équivaut à 19 appareils au cours de la durée de vie typique d’un adulte britannique de 63 ans. L’utilisateur moyen de smartphone a également deux mobiles rangés dans des tiroirs, bien que 13 % en aient deux fois plus – en possédant quatre ou plus. Il est également apparu que seulement 29 % avaient recyclé leur téléphone portable avant de l’échanger contre un nouveau modèle – deux sur cinq (41 %) avouant ne pas savoir quoi faire avec les anciens appareils.
L’étude a également révélé que près de la moitié des Britanniques (48 %) conserveront leurs anciens appareils “en cas d’urgence”, tandis qu’un tiers (34 %) les remettra à leur famille et à leurs amis. Et bien que 46 % conviennent qu’il est facile de recycler un vieux téléphone portable, près de la moitié (47 %) ne savent pas vraiment comment s’y prendre.
Seuls 28 % des mobinautes interrogés ont choisi la voie durable de l’achat d’un smartphone ou d’une tablette d’occasion. Les principales raisons d’acheter d’occasion sont d’essayer de faire des choix d’achat plus durables (70 %), de croire qu’acheter du neuf peut être un gaspillage d’argent (48 %) et de convenir qu’un mobile d’occasion peut fonctionner aussi bien qu’un neuf (52 %).