Alors qu’Apple va lancer son prochain iPhone, ce dernier pourrait envoyer des messages sans service cellulaire, notamment pour un outil de signalement d’urgence pour les futurs iPhone. Cela fait des années qu’Apple travaille sur des fonctions satellites, au moins depuis 2017. La maturité technologique devient acceptable pour le mass market, il est donc possible lors de l’event du 7 que cette annonce figure au programme.
Au lieu de construire des tours de quelques kilomètres de portée, l’avenir pourrait être dans l’espace. En avril de cette année, Lynk Global a lancé son premier satellite commercial à bord d’une fusée Falcon 9 et a demandé à la FCC l’autorisation d’exploiter un service de téléphonie mobile depuis l’espace. Une autre société, AST SpaceMobile, a annoncé ce mois-ci qu’elle prévoyait de lancer une tour spatiale expérimentale 5G cet automne, et qu’elle prévoit d’avoir une flotte de 20 en orbite dans les années à venir.
Pendant ce temps, Starlink aborde le problème sous un angle différent. Il dispose déjà d’une constellation de satellites pour le haut débit, mais ils ne sont pas conçus pour la connectivité directe vers le mobile. Il a demandé à la FCC de le laisser fonctionner sur la bande 2 GHz, un système qui utilisera la technologie de l’acquisition de Swarm. Ce spectre est actuellement concédé sous licence à Dish, mettant en place ce qui pourrait être une autre bataille juridique controversée entre les entreprises.
La téléphonie par satellite n’a rien de nouveau, mais la fonctionnalité des téléphones satellites traditionnels est bien loin de celle des smartphones d’aujourd’hui. Ces systèmes s’appuient sur des satellites géostationnaires sur des orbites très hautes, ce qui se traduit par des temps de trajet du signal mesurés en centaines de millisecondes – loin du temps réel. Le réseau proposé par AST SpaceMobile impliquerait des satellites en orbite terrestre basse à environ 300 miles (500 kilomètres) de haut. Cela pourrait permettre une latence de 25 millisecondes ou moins, ce qui est conforme aux réseaux terrestres. Et nous avons vu que les satellites peuvent fournir des connexions rapides et à faible latence – il suffit de regarder Starlink.
On note que ce n’est pas le côté spatial de l’équation qui nécessite le plus de travail, mais le téléphone dans votre poche. Un téléphone avec la prise en charge satellite nécessaire pourrait théoriquement recevoir ces signaux à l’extérieur, mais ils n’ont pas la puissance nécessaire pour les retransmettre dans l’espace. Les antennes de votre téléphone sont conçues pour émettre dans toutes les directions afin de parler à une ou plusieurs tours situées à quelques kilomètres au maximum.
Lire la suite dans la newsletter.
Extrait de la #93 newsletter sur la 5G
👉 Réseaux privés en Corée
👉 Le tourisme anglais compte sur la 5G
👉 Lancement du Mini5GC, le plus petit produit 5GC du secteur
👉 Déploiement du réseau international de nouvelle génération d’Orange
👉 Accélération pour mettre la 5G dans l’espace
👉 Premier essai sur le terrain 5G NTN (réseau non terrestre) au monde
👉 Première communication par satellite 5G NTN pour smartphone
👉 Ericsson s’est associé à Qualcomm et Thales pour travailler sur la 5G par satellite
👉 Lancement pilote de Cox Mobile
👉 Le cloud gaming devrait atteindre 99 millions d’abonnés nord-américains à la 5G
👉 5G sur Android 13
👉 Fournisseurs d’infrastructures 5G, sont-ils à l’abri de la récession ?
👉 …
____