98% du trafic Internet international est acheminé dans le monde par des câbles sous-marins
Le trafic internet est l'objet de toutes les attentions sur la terre, la mer et l'espace. Un vaste réseau sous-marin de câbles sillonnant l'océan permet de partager, rechercher, envoyer et recevoir des informations dans le monde entier à la vitesse de la lumière.
La taille du marché mondial des systèmes de câbles sous-marins devrait atteindre 22,0 milliards USD d’ici 2025 contre 13,0 milliards USD en 2020 à un TCAC de 11,1%. La croissance de l’industrie des systèmes de câbles sous-marins peut être attribuée à la flambée de la demande mondiale de bande passante, à l’augmentation de la connexion Internet dans le monde entier, à l’augmentation des nouveaux ajouts de capacité éolienne offshore et à la demande croissante de connexions inter-pays et insulaires. Alcatel-Lucent (appartient à Nokia) propose des services liés aux systèmes de câbles sous-marins via ses réseaux sous-marins Alcatel-Lucent (ASN). Ils sont leader de l’industrie en termes de capacité de transport et de parc installé. Il a déployé à ce jour plus de 600 000 km de câbles optiques sous-marins dans le monde.
Google annonce un nouveau câble sous-marin, Grace Hopper, qui reliera les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Espagne, offrant une meilleure résilience au réseau qui sous-tend les produits grand public et d’entreprise de Google. Ce câble rejoint les autres câbles sous-marins privés de Google pour relier des continents éloignés le long du fond de l’océan.
Depuis 2018, Google a dépensé 30 milliards de dollars pour améliorer leur infrastructure pour connecter le monde et servir leurs clients Cloud avec la possession de 102 362 km et 8,5% des câbles sous-marins dans le monde.
- Curie, mesure 10 500 kilomètres de long et fournit 72 Tbit/s de bande-passante allant des États-Unis au Chili. Il commencera à transmettre des données au deuxième trimestre 2020, alimentant les services Google tels que Gmail, Search, YouTube et Google Cloud.
- Dunant, long de 6 400 km, relie les États-Unis et la France, il transmettra 250 térabits de données par seconde, assez pour transmettre la totalité de la bibliothèque numérisée du Congrès trois fois par seconde. Il utilise la technologie de multiplexage par répartition spatiale (SDM). Le SDM augmente la capacité des câbles de manière rentable avec des paires de fibres supplémentaires (douze, au lieu de six ou huit dans les câbles sous-marins traditionnels) et des conceptions de répéteurs à puissance optimisée.
- Equiano, relie l’Afrique à l’Europe. Il démarre en Europe occidentale et longera la côte ouest de l’Afrique, entre le Portugal et l’Afrique du Sud, avec des unités de branchement en cours de route qui pourront être utilisées pour étendre la connectivité à d’autres pays africains. Il a été le premier câble sous-marin à intégrer la commutation optique au niveau de la paire de fibres, plutôt que l’approche traditionnelle de la commutation au niveau de la longueur d’onde. La première phase du projet, reliant l’Afrique du Sud au Portugal, devrait s’achever en 2021.
- Grace Hopper, il sera l’un des premiers nouveaux câbles à connecter les États-Unis et le Royaume-Uni depuis 2003, augmentant la capacité de ce carrefour mondial très fréquenté et alimentant les services Google tels que Meet, Gmail et Google Cloud. Il s’agit également de notre premier investissement dans un tracé de câble sous-marin privé vers le Royaume-Uni et de notre tout premier itinéraire vers l’Espagne.
Ce déploiement, qui est le premier investissement de Google dans un câble sous-marin vers l’Espagne, va permettre d’intégrer plus étroitement la future région de Google Cloud à Madrid dans l’infrastructure mondiale de Google.