Tout au long de la pandémie, la capacité de rester en contact avec des personnes que nous ne pouvons pas voir en personne est devenue incroyablement précieuse. Les médias sociaux ont aussi joué un rôle important, notamment pour rester en contact avec le monde de la culture, du cinéma, de la chanson, etc. la pandémie nous a montré aussi que des innovations numériques réfléchies, bien conçues et mises en œuvre avec succès peuvent améliorer la qualité de vie. La pandémie a également renforcé le fait que l’adoption du numérique se produit dans tous les groupes démographiques. Les générations plus âgées, autrefois laissées pour compte alors que les jeunes générations ont adopté les nouvelles technologies, sont désormais responsables de la plus grande adoption des technologies de paiement numérique et de fitness pendant la pandémie.
Mais si vous ne pouvez pas passer une journée sans parcourir les sites, vous sentir obligé d'”aimer” ou d’être “aimé”, votre usage est en difficulté. Bien que loin d’être réglée, la majeure partie d’une recherche sur le temps d’écran se concentre sur les effets néfastes d’une utilisation excessive ou problématique des écrans sur le bien-être et la santé mentale. Une méta-analyse de 2021 de 55 études, avec un échantillon combiné de 80 533 personnes, a trouvé une association positive (bien que faible) entre les symptômes dépressifs et l’utilisation des médias sociaux. Une découverte importante était que les conséquences négatives étaient plus susceptibles de provenir de la façon dont l’utilisation des médias sociaux faisait ressentir les participants, plutôt que de la durée de leur utilisation.
Une enquête Deloitte de 2021 auprès des Australiens a révélé que 79 % pensaient que les fausses nouvelles étaient un problème, et seulement 18 % estimaient que les informations obtenues via les médias sociaux étaient dignes de confiance. Devoir naviguer dans un contenu qui vise délibérément à perpétuer la peur et la dissidence ne fait qu’alourdir le fardeau cognitif et émotionnel des gens. Mais il semble que même si nous sommes généralement préoccupés par l’impact négatif de la technologie sur notre bien-être, cela ne se traduit pas par un changement de comportement au niveau individuel.
Une recherche publiée l’année dernière a révélé que plus des deux tiers des participants à une enquête pensaient qu’une utilisation excessive des smartphones pouvait avoir un impact négatif sur le bien-être, mais l’utilisation individuelle était encore très élevée, avec une moyenne de 184 minutes par jour. Cette recherche montre que l’utilisation problématique du smartphone est élevée entre 18 et 40 ans, avant de décliner rapidement. Que les préoccupations liées à la technologie ne sont pas liées à la quantité d’utilisation ou à l’utilisation problématique.
Les résultats d’une autre étude à long terme menée par des chercheurs de l’Université d’Amsterdam pourraient fournir un indice. Ils ont découvert que vivre dans un monde en ligne en permanence entraîne une diminution de la maîtrise de soi sur l’utilisation des médias sociaux et, par conséquent, un bien-être moindre. En d’autres termes, nous savons que ce que nous faisons peut être mauvais pour nous, mais nous le faisons quand même.
Pensez à ce que vous ressentez avant, pendant, et après avoir utilisé les réseaux sociaux. Si vous avez l’impression de perdre une grande partie de votre journée, de votre semaine sur les réseaux sociaux, c’est un indice.