Préserver le SMS international face à l’obsolescence de la 2G et 3G
BICS introduit une solution permettant aux opérateurs de maintenir le service SMS pour les utilisateurs en itinérance internationale, même lorsque les réseaux locaux n'offrent plus de support pour les technologies 2G et 3G.
L’avenir du SMS semble s’inscrire dans une dualité fascinante entre l’évolution technologique et la persistance de besoins fondamentaux. Alors que les plateformes de messagerie instantanée sur internet gagnent en popularité, grâce à leurs fonctionnalités riches et interactives, le SMS maintient son importance pour des applications critiques, notamment la vérification en deux étapes, les notifications urgentes, et la communication dans des zones où la connectivité Internet est limitée ou inexistante.
Par ailleurs, l’investissement continu dans les infrastructures pour soutenir le SMS dans le contexte de la 5G et au-delà témoigne de sa valeur persistante. Il est peu probable que le SMS disparaisse totalement à court ou moyen terme, évoluant plutôt pour coexister avec les technologies émergentes, servant de pont entre l’ancien et le nouveau dans le spectre de la communication numérique. Sa simplicité, sa fiabilité et sa portée universelle lui assurent une place dans l’avenir de la communication.
Rn tout cas l’initiative de Bics vise à combler le fossé numérique mondial exacerbé par le retrait progressif des anciennes technologies au profit de la 5G, tout en assurant la continuité des services essentiels comme les SMS de bienvenue. Face au retrait progressif des réseaux 2G et 3G par les opérateurs télécoms mondiaux, BICS a développé une solution novatrice. Cette initiative permet aux voyageurs et aux appareils provenant de réseaux utilisant encore ces technologies obsolètes de ne pas perdre l’accès aux services de messagerie lorsqu’ils se trouvent à l’étranger, même dans des zones où les opérateurs locaux ont déjà fait le choix de technologies plus avancées.
L’enjeu du fossé numérique
Le marché des télécommunications évolue à des vitesses variées à travers le monde, creusant un fossé numérique global. Par exemple, alors que la 3G domine encore en Afrique subsaharienne, une étude révèle que 70 % des pays européens ont au moins un opérateur ayant déjà désactivé ses réseaux 2G ou 3G. Cette transition vers des technologies comme la 5G, bien qu’elle représente un progrès, menace de laisser certains utilisateurs sur le carreau, particulièrement en matière de services d’itinérance.
Les implications pour les opérateurs et les utilisateurs
L’absence de compatibilité avec les SMS des réseaux 2G/3G ne se traduit pas uniquement par une perte de revenus issue de la messagerie en itinérance pour les opérateurs. Elle impacte également la facturation des appels et des données en empêchant l’envoi des SMS de bienvenue, ces derniers informant les utilisateurs des tarifs en vigueur et fournissant des numéros d’urgence locaux. Cette problématique touche autant les opérateurs traditionnels que les nouveaux venus ayant opté exclusivement pour les réseaux 4G et 5G.
Le « Traducteur SMS » de BICS
Le « Traducteur SMS » de BICS agit comme un pont entre les différentes générations de protocoles de messagerie, facilitant ainsi la communication entre les réseaux. Cette solution s’ajoute à une précédente initiative de l’entreprise destinée à préserver les services vocaux en itinérance post-2G/3G, s’attaquant directement au défi posé par la disparition progressive des anciennes technologies.
Il ne faut pas négliger les impacts sociétaux de l’évolution technologique de la 5G et 6G mais il est essentiel pour les opérateurs de également résoudre les problèmes potentiels qui laissent des personnes derrière dans la quête de l’innovation. Cette solution non seulement traduit les SMS entre les différentes générations de réseaux mais permet également aux opérateurs d’accélérer le retrait des anciens réseaux 2G/3G sans sacrifier la connectivité globale, en réduisant les coûts et la complexité technique. Alors que l’industrie se tourne vers la 5G et au-delà, le maintien de l’accès aux services essentiels pour tous demeure un défi crucial. Cette solution illustre une approche