Publié le 10 avril 2020.
Par La Rédaction

Organiser le retour au travail des Français de manière différenciée avec le Covid-19

Publié le 10 avril 2020.
Par La Rédaction
Photo : De Alexander Sinn - Unsplash

Photo : De Alexander Sinn - Unsplash

28% des Français déclarent avoir été placés en chômage partiel et 25% ont recours au télétravail. L’Organisation internationale du travail (OIT) pense qu’il pourrait y avoir entre 5 et 25 millions de chômeurs supplémentaires à travers le monde !

Tous les pays sont confrontés à ce dilemme ! Les scientifiques, les gouvernements dans le monde ont suggéré que les «passeports d’immunité» pour les personnes qui travaillent à des postes clés pourraient être un moyen de réintégrer plus rapidement les personnes atteintes du coronavirus sur le marché du travail. Des chercheurs allemands préparent actuellement une étude de masse sur le nombre de personnes déjà immunisées contre le virus Covid-19, permettant aux autorités d’émettre éventuellement des laissez-passer pour exclure les employés des mesures restrictives actuellement en place.

Elle impliquerait de tester le sang de plus de 100 000 volontaires pour les anticorps anti-coronavirus à partir de la mi-Avril. Le test serait ensuite répété à intervalles réguliers sur un échantillon de plus en plus important de la population, pour suivre les progrès de la pandémie.

Dans le même temps, le Conseil de l’Europe appelle ses 47 États membres à appliquer le principe de précaution dans la réalisation et la mise en œuvre de systèmes fondés sur des algorithmes et à se doter de lois, de politiques et de pratiques respectant pleinement les normes des droits de l’homme. Face à la complexité des algorithmes et à la vitesse et l’ampleur de leur développement, les lignes directrices appellent les États membres à rester attentifs aux conséquences des processus concernés sur les droits fondamentaux et à mettre en œuvre des dispositifs efficaces de gestion des risques. Ils devraient interdire le développement de certains systèmes dès lors que leur déploiement présente un risque élevé de dommages irréversibles ou qu’ils sont tellement opaques que tout contrôle et surveillance par l’être humain devient illusoire.

La recommandation se félicite du vaste potentiel dont disposent les processus algorithmiques en matière d’innovation et de développement économique dans de nombreux domaines tels que la communication, l’éducation, les transports, la gouvernance et les systèmes de santé. Dans le contexte actuel de la pandémie du COVID-19, les systèmes algorithmiques facilitent la prédiction, le diagnostic et la recherche sur les vaccins et les traitements. Des dispositifs de suivi électronique poussé sont envisagés par un nombre croissant d’États membres – ils s’appuient, une fois de plus sur des systèmes algorithmiques et automatisés.

Initiatives

Un système d’IA à domicile qui peut surveiller les symptômes du coronavirus

L’intelligence artificielle dans les algorithmes est surement l’arme qui permettra de gagner la prochaine guerre, mais en attendant elle peut aider considérablement par exemple pour garder des personnes âgées, dont beaucoup vivent seules, connectées à leur famille ou aux personnels médicaux. La difficulté de prendre soin des personnes âgées au milieu de la pandémie de COVID-19 est que la meilleure façon de les protéger est de réduire les contacts avec les gens, y compris ceux qui remarqueraient s’ils présentent des symptômes de la maladie. Ce système vise à résoudre le problème du suivi de la santé des personnes âgées sans les exposer au risque de contact et permettrait également aux soignants de surveiller à distance la santé générale des personnes âgées qui ont des problèmes de santé existants. Le système comprendrait des caméras et des capteurs intelligents disposés dans la maison.

Il y aurait quatre types de capteurs : caméras, capteurs de profondeur, capteurs thermiques et capteurs portables (par exemple, un FitBit). La confidentialité est importante dans un système comme celui-ci, les caméras présentent un défi que les autres types de capteurs n’ont pas. Les capteurs de la caméra contiennent de nombreuses informations détaillées sur l’activité d’une personne, mais c’est moins compatible avec les besoins de confidentialité de la plupart des gens.

Au fur et à mesure que les capteurs récupèrent les données, le système les enverrait à un serveur central sécurisé et permettrait de faire des modèles concernant les activités de la vie quotidienne qui pourraient indiquer une détérioration de la santé. Le modèle formé serait ensuite déployé et le système de détection pourrait fonctionner localement.

Le suivi des contacts sur le lieu de travail

La startup de balises de localisation Bluetooth Estimote a adapté son expertise technologique pour développer un nouveau produit spécialement conçu pour freiner la propagation du COVID-19. Les dispositifs, appelés “Proof of Health”, visent à fournir un suivi des contacts. En d’autres termes, à surveiller la propagation potentielle du coronavirus d’une personne à l’autre, au niveau d’un lieu de travail local. Le matériel comprend un GPS passif pour le suivi de localisation, ainsi que des capteurs de proximité alimentés par Bluetooth, une connectivité radio ultra-large bande, une batterie rechargeable.

Un contrôle manuel pour changer l’état de santé d’un porteur, enregistrant des états comme la santé certifiée, symptomatique et infectée vérifiée. Lorsqu’un utilisateur met à jour son état pour indiquer une infection possible ou vérifiée, cela met à jour les autres personnes avec lesquelles il a été en contact en fonction de la proximité et de l’historique des données de localisation.

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