Les cartes SIM physiques, c’est de l’histoire ancienne pour les véhicules connectés
L'industrie des transports est entrée dans une ère de transformation majeure. Les véhicules deviennent connectés, électriques. Ils se redéfinissent et s’automatisent.
L’omniprésence des réseaux a fait de la voiture un moyen de transport de plus en plus adapté à nos besoins. Néanmoins, il reste encore des défis à relever. Dans un contexte de déploiement des réseaux 5G, l’Ericsson Mobility Report dévoile que l’industrie automobile devrait figurer parmi les quatre premiers secteurs à opportunités pour les fournisseurs de services 5G d’ici 2030. Toutefois, pour atteindre cette nouvelle réalité, il reste encore à relever un défi de taille : rapprocher des acteurs mondiaux tels que les fabricants d’équipements automobiles avec des acteurs locaux tels que les principaux fournisseurs de services de communication.
Pour faire de la voiture connectée une réalité, il faut une alliance des acteurs des services de communication pour reconsidérer la manière de voir l’itinérance globalement. Ainsi le secteur pourrait utiliser des abonnements locaux et la technologie eSIM pour l’approvisionnement de chaque réseau local.
eSIM
Un défi pour la connectivité des véhicules est la notion d’abonnement et de résiliation en cas de vente. En raison du long cycle de vie d’un véhicule, il est fort probable qu’il soit vendu plus d’une fois. Cependant, l’utilisation de cartes SIM physiques enfouies dans le véhicule entrave la possibilité de changer d’opérateur simplement.
En revanche, l’utilisation des eSIM ou Sim embarquée pourrait permettre de changer à distance et facilement d’offre ou d’abonnement sans intervention physique. Cette transition permettrait à un abonnement réseau de passer d’un propriétaire à l’autre avec un minimum de perturbations.
La généralisation des véhicules connectés devrait entrainer de facto une augmentation considérable de la consommation de data tout comme les frais liés à la consommation.
- Qui paiera la facture ?
- Les utilisateurs du véhicule payeront-ils pour les mises à jour des logiciels intégrés ?
- Les constructeurs payeront-ils pour les données consommées dans le cadre du divertissement des utilisateurs ?
Pour répondre à cette problématique, Ericssson propose deux options : un abonnement séparé pour chaque service individuellement ou un abonnement unique pour toutes les charges. Ces deux solutions présentent des facilités d’utilisation mais se doivent d’être flexibles pour répondre aux besoins des utilisateurs.