Publié le 7 février 2017.
Par La Rédaction

Le futur de la navigation embarquée dans la voiture va vous surprendre !

Publié le 7 février 2017.
Par La Rédaction

HERE prédit une adoption des technologies de navigation embarquées encore plus forte dans les années à venir.

100 millions ! C’est le nombre de véhicules vendus dans le monde équipés de la technologie HERE Maps. Soit près d’un véhicule sur deux intégrant un système de navigation commercialisés en Amérique du Nord et en Europe. Ce tournant marque une étape importante d’une aventure qui a commencé avec la BMW E38 de 1994, l’une des premières voitures européennes à profiter d’un système de navigation intégré avec une carte de l’Allemagne fournie par HERE, à l’époque sous le nom de NAVTEQ.

Aujourd’hui, HERE est présent dans 48% des nouveaux véhicules embarquant un système de navigation vendus en Amérique du Nord et en Europe, contre 30% il y a seulement 4 ans. Avec l’engouement du secteur de l’automobile pour les voitures connectées et autonomes, HERE prédit une adoption des technologies embarquées encore plus forte dans les années à venir. A l’allure à laquelle l’innovation progresse, les prochains 100 millions de véhicules attendent de nombreux changement en termes d’autonomie, de sécurité ou de confort.

HERE veille constamment à améliorer ses outils de cartographie dans un monde où les cartes ne cessent de changer. De nouvelles méthodes de machine Learning permettent à HERE d’obtenir des données de sources différentes pour détecter ces changements. Ces millions de voitures qui partagent leurs données permettent notamment aux cartes d’être mise à jours très rapidement. Les systèmes de navigation actuels conduisent une personne d’un point A à un point B. La nouvelle génération de systèmes embarqués apportera plus de contexte au tableau de bord et anticipera les préférences et besoins du conducteur.

Lorsque sa caméra ou son radar balaiera l’environnement proche, la voiture aura accès à une carte dans le cloud qui balaie la route en avant – au-delà de la portée de ses capteurs embarqués. Cela signifie que la voiture aura plus de temps pour planifier les configurations des voies à venir, changer les conditions de circulation ou les dangers routiers.

Demain

La carte ne va plus vraiment être une carte plate ! Les méthodes traditionnelles de cartographie évoluent en représentations 3D virtualisées du monde et de tout ce qui s’y déplace. Le machine learning va prendre place pour extraire des données (capteur, caméra…) provenant de nombreuses sources différentes afin de détecter plus précisément le changement dans le monde réel. Une caméra peut détecter l’extrémité arrière d’un embouteillage, la fermeture d’une route ou un panneau donnant une nouvelle limite de vitesse. Un capteur (hard-break) peut déceler une nette décélération de la voiture. Le capteur de suspension peut indiquer un revêtement de route dangereux. Alors que de nombreux propriétaires de voitures doivent avoir un lecteur de CD ou USB pour mettre en œuvre des mises à jour, les 100 millions de voitures qui dépendent des cartes HERE se mettront à jour en permanence et avec des périodes beaucoup plus courtes entre ces mises à jour.

Mais le plus bluffant, sera de ne pas simplement d’être dirigé d’un point A au point B. La nouvelle génération de systèmes embarqués ajoutera du contexte dans le tableau de bord, anticipera les besoins et les préférences des conducteurs, annoncera les informations nécessaires à une situation donnée et réduira les sorties inutiles.

Sans que le conducteur le demande, les systèmes modernes reconnaitrons les déplacements quotidiens, y compris les arrêts pour le café et le carburant en cours de route, et offrirons des conseils et des solutions de rechange si la circulation ou la fermeture des routes signifie que l’itinéraire régulier n’est pas disponible.

Le local, donc le physique à un grand rôle à jouer dans la voiture, les enjeux sont importants, pas sur qu’en France on soit prêts, peut-être Total 🙂

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