Publié le 25 janvier 2019.
Par La Rédaction

Le côté humain de l’intelligence artificielle !

Publié le 25 janvier 2019.
Par La Rédaction

De puissants algorithmes basés sur l'intelligence artificielle analysent ces données non seulement pour comprendre ce qui s'est déjà passé, mais aussi pour prédire...

L’indice de Cisco sur le trafic mondial a donné des chiffres incroyables, plus de trafic sera créé en 2022 par rapport aux 32 années écoulées depuis le lancement d’Internet. D’où viendra ce trafic ? Chacun de nous, nos machines et notre façon d’utiliser Internet. D’ici 2022, 60% de la population mondiale seront des utilisateurs d’Internet. Plus de 28 milliards d’appareils et de connexions seront en ligne. Et la vidéo représentera 82% de tout le trafic IP.

Le monde est inondé de données. Il y a plus d’informations maintenant que jamais dans l’histoire de l’humanité et nous en créons plus rapidement que jamais auparavant. De puissants algorithmes basés sur l’intelligence artificielle analysent ces données non seulement pour comprendre ce qui s’est déjà passé, mais aussi pour prédire ce qui va probablement se produire par la suite, avec des implications de transformation pour la santé humaine, la prospérité et la croissance économique.

Déjà, l’AI aide les entreprises à gérer les risques et à maintenir des bilans solides, des liquidités et une valeur actionnarial dans les institutions financières, dans le même temps, nous sommes en mesure de mieux répondre aux besoins des clients en temps réel.

Pourtant, comme pour toute technologie de transformation, l’intelligence artificielle présente ses propres risques, y compris le potentiel des conséquences imprévues. En se concentrant trop sur son utilisation, les entreprises et les gouvernements risquent de négliger un sujet d’importance égale ou supérieure, comment s’assurent-ils qu’il est utilisé à bon escient ?

[En tant que produit humain, l’IA est soumise aux mêmes faiblesses et risques que la nature humaine.]

Vers une IA responsable

La réponse ne se trouve pas dans un algorithme, elle ne peut être fournie que par des personnes et nécessite de recadrer notre vision de l’intelligence artificielle. Il est essentiel de comprendre que l’intelligence artificielle est un sous-ensemble de l’intelligence humaine, et non un substitut.

Pour ce faire, ces dirigeants doivent travailler ensemble pour créer des processus de gouvernance fermes et transparents. Parmi les préoccupations des consommateurs en matière de confidentialité et de sécurité, les entreprises peuvent contribuer à dissiper les craintes suscitées par l’intelligence artificielle en indiquant ouvertement les données qu’elles collectent, les raisons de leur collecte et leur utilisation.

Plutôt que de résister à la réglementation et au contrôle, les entreprises privées en particulier ont la possibilité de montrer la voie en créant des cadres éthiques stricts pour la mise en œuvre et le développement d’une IA responsable. Source

Le management traditionnel devra alors se transformer. Chacun des protagonistes, qu’il soit salarié ou non, devra changer de posture pour s’adapter à cette nouvelle configuration des relations au sein des organisations, des entreprises, des associations… Dans un ouvrage “Manager l’intelligence artificielle” que nous venons de recevoir, illustre de nombreux cas d’entreprises de tous secteurs d’activité, les auteurs proposent des pistes d’action et une nouvelle manière de manager les organisations, les personnes et l’Intelligence Artificielle.

[Parce que les défis sont nombreux pour que les humains et les machines cohabitent !]

Ce livre répond à quatre enjeux pour les managers, et aussi pour ceux qui travaillent pour des organisations :

– Le premier concerne la capacité d’évolution des systèmes d’information qui deviennent auto-apprenants et qui dépendront de moins en moins des Hommes pour les faire fonctionner.
– Le deuxième est le fait que les managers devront adopter d’autres compor- tements managériaux face à des systèmes de plus en plus autonomes et vis-à-vis de collaborateurs qui auront accès à de plus en plus de connais- sances et donc, de pouvoir d’action.
– Le troisième concerne la remise en question des métiers par l’automatisation des tâches et, de ce fait, remet en question l’existence même d’un système hiérarchique organisé tel que nous le connaissons aujourd’hui.
– Le quatrième peut remettre en question l’autonomie des hommes dans le cas où la prise de décision leur échappe. Par exemple, dans les domaines de la finance (trading de haute fréquence) ou de la guerre. Dans ces deux domaines, ce sont des algorithmes qui prennent déjà des décisions écono- miques ou qui déclenchent une réelle attaque (hyperwar).

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