Publié le 27 avril 2021, modifié le 27 avril 2021.
Par La Rédaction

La peau électronique une realité pour la santé de demain

Publié le 27 avril 2021, modifié le 27 avril 2021.
Par La Rédaction

La taille du marché mondial de la peau électronique était évaluée à 4,5 milliards $ en 2019 et devrait croître à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 20,5% de 2020 à 2027.

En 2018, BioStamp nPoint, un dispositif médical, a vu le jour. Il permet de recueillir et traiter les données brutes des signes vitaux, l’activité / actigraphie et la classification de la posture, le sEMG et les mesures du sommeil. Les capteurs sont multimodaux, multi-emplacements, rechargeables et réutilisables, discrets et peuvent être appliqués n’importe où sur le corps.

Des progrès considérables ont été faits pour se rapprocher au plus près de la peau sans être gênants et offrir une plus grande sensibilité et flexibilité qui sont quelques-uns des principaux facteurs qui la distinguent de manière unique des autres appareils portables. La recherche et le développement croissants dans le domaine de la peau artificielle contribuent également à la croissance du marché. Des chercheurs coréens qui travaillent sur le sujet depuis les années 2000 ont développé une peau multitâche à base de polymère qui peut agir comme la peau humaine et détecter simultanément la température, la pression et les sons. Les scientifiques mènent continuellement des activités de recherche pour imiter les sens olfactifs, le goût et tactiles. En outre, l’utilisation de la peau électronique dans les prothèses artificielles, les dispositifs biomédicaux et robotiques crée également de nouvelles avenues pour le marché.

La recherche y travaille depuis les années 2010, notamment via un projet militaire américain qui a développé des “biocapteurs” cutanés qui suivent la sueur des soldats, pour surveiller leur santé et améliorer leurs performances. Pour de nombreux chercheurs, l’E-skin est la prochaine génération d’appareils portables (Wearables). L’e-skin est un outil puissant pour surveiller les maladies chroniques comme le diabète, ainsi que l’insuffisance cardiaque. Cela peut également aider à détecter les premiers signes de maladie.

Startup

Xenoma est une spin-off de Someya Group Organic Transistor Lab de l’Université de Tokyo. Elle a intégré l’e-skin dans les pyjamas qui peuvent surveiller la température au lit et les vêtements de sport pour la surveillance de la condition physique. Sa technologie suit les mouvements du corps et envoie les informations à un ordinateur portable, où un logiciel les traduit en visualisations de données. Par exemple, pendant la pandémie, des sportifs de haut niveau pouvait envoyer des données à partir des vêtements e-skin, afin que leurs performances puissent être surveillées à distance.

Un autre capteur léger est fabriqué à partir d’une électrode nanomesh et un écran constitué d’un réseau 16 x 24 de micro LED et d’un câblage extensible, monté sur une feuille de caoutchouc. Il est extensible jusqu’à 45 % de sa longueur d’origine et peut être porté sur la peau en continu pendant une semaine sans provoquer d’inflammation. Le capteur peut également mesurer la température, la pression et les propriétés électriques du muscle et peut afficher des messages sur la peau.

La 5G aura un impact important sur les technologies portables, y compris l’e-skin, en augmentant la quantité de données qui peuvent être transmises sans fil à haute vitesse, donnant aux utilisateurs un accès à leurs informations de santé en temps réel. Est-ce que cela augure la disparition du smartphone, dans une certaine mesure, oui dans certains cas d’usages, mais il restera le centre de la donnée à travers des applications !

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