Publié le 14 décembre 2018, modifié le 5 mars 2021.
Par La Rédaction

L’assistant vocale d’Amazon pourrait résoudre un homicide

Publié le 14 décembre 2018, modifié le 5 mars 2021.
Par La Rédaction

L’enceinte Echo d’Amazon, et son assistant vocale Alexa, était présente sur la scène du crime et la police souhaiterait savoir ce qu’elle a entendu et ce qu’elle aurait pu enregistrer. Le crime ? L’homicide sordide de deux femmes, Christine Sullivan, 48 ans et Jenna Pellegrini, 32 ans, dans l’État américain du New Hampshire. Timothy Verrill, 36 ans, a déjà été inculpé pour meurtre avec préméditation, mais il clame son innocence. Une preuve de plus pourrait bien aider le procureur. En novembre dernier, le tribunal compétent a ordonné à Amazon de fournir tous les enregistrements faits par Alexa, provenant de l’enceinte Echo en question, dans les heures précédant le double meurtre.

Amazon ne s’est pas encore prononcé. Un porte-parole de l’entreprise a indiqué que celle-ci ne divulguerait pas d’informations sur ses clients « sans injonction légale valide et contraignante signifiée en bonne et due forme. » On ne sait pas encore clairement ce que cela signifie car le tribunal a émis une « demande de recherche au lieu d’un mandat de perquisition. »

Ce n’est pas la première fois que la police s’adresse à Amazon pour l’aider à résoudre un homicide. Les forces de police avaient en effet demandé l’aide de l’entreprise dans le cas d’un meurtre dans un jacuzzi en Arkansas en 2015. Toutefois, contrairement à cette affaire, le principal suspect — propriétaire de l’enceinte Echo — avait alors donné son autorisation à Amazon pour fournir les enregistrements à la police. Alors que la police avait à l’époque établi que cette affaire était quasiment résolue, même avec l’aide d’un compteur d’eau intelligent, l’affaire n’a pas été jugée au tribunal et le suspect a depuis été libéré.

Alexa est toujours à l’écoute, mais enregistre-t-elle ?

[Il est certains que la technologie et l’AI ne sont pas encore bien stable dans bon nombre de situations, mais on peut imaginer dans quelques années que les assistants vocaux installé pourraient donner l’alarme dés le moment ou des cris, injures, coups de feu été donnés…. Il faudra alors des scénarios créer et validé par les autorités judiciaire]

Il est indéniable que les assistants virtuels comme Alexa sont toujours à l’écoute de ce que vous allez leur demander, mais on ne sait pas vraiment s’ils enregistrent ce qu’ils entendent. On aura entendu parler de cette célèbre affaire dans laquelle Alexa a enregistré une conversation entre un homme et sa femme, puis a envoyé l’enregistrement de la conversation au collègue du mari. Dans ce cas précis, Amazon a indiqué que l’enceinte Echo s’était réveillée en raison d’un mot dans la conversation qui sonnait comme « Alexa » et qu’elle avait mal compris quelques détails de la conversation. Plus récemment, des spéculations sont apparues à propos de l’Apple Watch portée par Jamal Khashoggi, qui aurait enregistré les détails de son meurtre.

Le jury ne s’est toujours pas prononcé : Alexa a-t-elle tout entendu du meurtre ? Se souvient-elle de ce qui s’est passé ? Peut-elle être appelée à la barre des témoins ? À l’heure actuelle, rien n’est sûr. Heureusement, les cas de meurtres où Alexa était présente sont rares. Ceci dit, en raison de la popularité croissante d’Alexa et d’autres assistants personnels, nous pouvons nous attendre à ce qu’ils se retrouvent plus fréquemment sur le banc des témoins dans une variété d’affaires relevant du droit pénal ou civil. Qui sait, dans 10 ans, ce ne sera peut-être plus si rare que ça.

Dans les villes

Aux états-unis plusieurs villes ont installé des détecteurs de tir, ShotSpotter !

Le dispositif ShotSpotter est un réseau de capteurs électroniques installés dans les rues, dans les quartiers et les zones identifiées comme sensibles. La détection d’un ou de plusieurs tirs d’un revolver par exemple est effectué selon la méthode classique de triangulation. Les capteurs, tous équipés du système GPS, sont reliés entre eux par ondes radio ou lignes téléphoniques. Les données qu’ils recueillent sont ensuite adressées à un poste central qui permet de localiser visuellement l’origine d’un tir. Source

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