Publié le 28 juillet 2020.
Par La Rédaction

Ford utilise des robots à quatre pattes pour gagner du temps et réduire les coûts

Publié le 28 juillet 2020.
Par La Rédaction

Ford utilise des robots à quatre pattes pour explorer les usines afin de gagner du temps et de l'argent. Ces robots peuvent être déployés dans des zones difficiles d'accès de l'usine pour scanner la zone à l'aide de scanners laser collectant des données.

La robotique intelligente va être un moteur clé de la prochaine étape de la révolution de l’information !

Ford utilisera des robots à quatre pattes dans son usine de transmission de Van Dyke début août pour scanner l’usine au laser, aidant les ingénieurs à la conception assistée par ordinateur qui est utilisée lorsque le constructeur rééquipe ses usines. Ces robots à quatre pattes ressemblant à des chiens peuvent s’asseoir et se retourner. Ils peuvent également effectuer des scans de caméra à 360 degrés, gérer des pentes à 30 degrés et monter des escaliers pendant des heures. Ils font partie d’un programme pilote de fabrication Ford conçu pour gagner du temps, réduire les coûts et augmenter l’efficacité dans les futures usines. Ford loue deux robots à Boston Dynamics, une société connue pour la construction de robots mobiles sophistiqués.

ABI Research prévoit que les services liés aux robots alimentés par le cloud computing atteindront 157,8 milliards de dollars de revenus annuels d’ici 2030.

Ils sont jaune vif et facilement reconnaissables. Équipés de cinq caméras, les robots peuvent voyager jusqu’à 5 km/h sur une batterie d’une durée de près de deux heures. Les équipes de Ford devaient jusqu’à présent utiliser un trépied et se promener dans l’usine, s’arrêtant à différents endroits, toujours debout pendant cinq minutes en attendant que le laser scanne. La numérisation d’une usine pouvait prendre deux semaines.

Avec l’aide de Fluffy, il peut le faire en deux fois moins de temps. L’ancienne méthode est également coûteuse, près de 300 000 dollars pour scanner une installation. Si ce pilote fonctionne, l’équipe de fabrication de Ford pourrait scanner toutes ses usines pour une fraction du coût. Ces technologies de pointe permettent à l’entreprise d’économiser de l’argent et de rééquiper les installations plus rapidement, contribuant finalement à mettre de nouveaux véhicules sur le marché plus tôt.

Pour le moment, les robots peuvent être programmés pour suivre un chemin spécifique et peuvent être utilisés jusqu’à 50 mètres de distance avec l’application sur tablette.

La clé du succès de Fluffy et Spot est leur agilité. En cas de problème, le dispositif de contrôle de Wiebelhaus dispose d’un arrêt sûr qui l’empêche d’entrer en collision avec quoi que ce soit. Les robots ont trois allures opérationnelles : une marche sur un sol stable, une marche sur un terrain accidenté et une vitesse spéciale pour les escaliers. Ils peuvent passer d’une position accroupie à un étirement, ce qui leur permet d’être déployés dans des zones difficiles à atteindre au sein de l’usine.

Le secteur du robot quadrupède

C’est un marché énorme qui touche de nombreux secteurs, l’industrie, la livraison, la santé, la construction, les télécoms, la recherche, l’agriculture… En fait, les robots quadrupèdes peuvent effectuer de nombreuses tâches, ils peuvent se faufiler dans des espaces petits ou de forme étrange, seule l’imagination peut les limiter.

De nombreuses entreprises ont pris le marché, Boston Dynamics (détenue à 100% par la société japonaise Softbank depuis 2017, elle appartenait à Google depuis 2013) a une avance significative avec le robot et son OS, c’est la prime au premier entrant vraiment significatif. En 2019, Boston Dynamics fait l’acquisition de Kinema Systems, permettant notamment l’optimisation de la vision 3D à ses robots. Il y a pas mal de concurrence…

Les robots capables des mouvements sophistiqués qui définissent des actions physiques avancées telles que la marche, le saut et la navigation sur un terrain peuvent coûter 50 000$ ou plus, ce qui rend l’expérimentation dans le monde réel très difficile. Des universités allemande et américaine ont conçu un quadrupède open-source relativement peu coûteux, facile et rapide à assembler : le robot appelé Solo 8 qui peut être mis à niveau et modifié, ouvrant la porte à une recherche et développement sophistiquée aux équipes aux budgets limités, y compris celles des startups, des petits laboratoires ou des établissements d’enseignement.

Les fonctionnalités du Solo 8 lui permettent de se comporter comme des robots beaucoup plus chers : il peut, par exemple, effectuer des actions de saut, marcher dans plusieurs configurations et directions, et retrouver l’orientation, la posture et la stabilité après avoir été renversé. De plus, tous les composants de Solo 8 peuvent être imprimés en 3D ou achetés dans un magasin, et les fichiers de construction sont disponibles gratuitement en ligne sous licence. Solo 8 pèse un peu plus de 2 kilogrammes, offrant un rapport poids / puissance très élevé. La plupart des robots quadrupèdes sont nettement plus lourds et donc plus dangereux et plus difficiles à manipuler dans un environnement de recherche. Le robot porte le numéro huit dans son nom comme indicateur de ses huit articulations actionnées : chaque jambe robotique peut changer son angle et sa longueur.

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