Royaume-Uni et États-Unis s’unissent pour la sécurité de l’IA
Découvrez comment le Royaume-Uni et les États-Unis s'allient pour révolutionner la sécurité de l'intelligence artificielle !
La sécurité dans l’intelligence artificielle (IA) représente un enjeu majeur à mesure que son intégration dans notre quotidien s’accélère. Au cœur de ces préoccupations, la protection des données personnelles émerge comme un défi crucial pour les entreprises et les états . L’IA, alimentée par de vastes quantités de données, peut potentiellement compromettre la vie privée si ces informations ne sont pas rigoureusement protégées. L’usage malveillant de l’IA, tel que la création de deepfakes ou la conduite de cyberattaques sophistiquées, souligne l’importance de développer des mécanismes de sécurité robustes. La fiabilité et l’éthique de l’IA sont également en jeu, car les biais dans les algorithmes peuvent conduire à des décisions injustes ou discriminatoires.
Il est évident que l’établissement de normes éthiques et de régulations rigoureuses est essentiel pour guider le développement de technologies d’IA sûres, équitables et respectueuses de la confidentialité. La collaboration internationale et le partage de connaissances seront clés pour relever ces défis et assurer une évolution sécuritaire de l’IA. L’Europe avec l’IA Act qui est un règlement européen initialement proposé le 21 avril 2021 par la Commission européenne a aussi pour but d’introduire un cadre légal commun et de gérer les risques liés à l’intelligence artificielle (IA), qu’elle classe en fonction du type d’application (risque minime, limité, élevé ou inacceptable), avec une catégorie spéciale pour l’IA générative à usage général comme ChatGP
Au cours des 75 dernières années, les États-Unis et le Royaume-Uni ont construit une alliance de renseignement dans l’histoire du monde occidental. Il a été forgé dans la lutte commune pendant la seconde guerre mondiale, fortifié tout au long de la confrontation pendant la guerre froide, et aiguisé pendant la campagne mondiale contre le terrorisme. Aujourd’hui, l’alliance est à nouveau mobilisée pour contrer la menace autour de l’IA. C’est une alliance stratégique vient de voir le jour entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces deux puissances de la technologie ont signé un Mémorandum d’Entente (MoU) visant à renforcer le développement et l’utilisation sécurisée de l’intelligence artificielle. Le document détaille notamment des plans incluant des essais sur des modèles puissants.
Des instituts dédiés à la sécurité de l’IA
Les deux gouvernements ont précisé dans une déclaration commune que la recherche et le travail en question seraient menés à bien par des instituts nouvellement créés. Leur mission sera d’évaluer la sécurité de l’IA et d’élaborer des directives pour atténuer les risques liés à cette technologie. Les objectifs de ce partenariat sont ambitieux. Il s’agit notamment de :
- Conduire « au moins un exercice d’essai conjoint sur un modèle accessible au public »
- « Puiser dans un bassin collectif d’expertise » provenant des deux instituts
Une approche commune pour une IA mondialisée
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont également mentionné leur volonté de construire une approche commune en matière de tests de sécurité de l’IA. Ils ont réitéré leur engagement à établir des « partenariats similaires avec d’autres pays pour promouvoir la sécurité de l’IA à travers le monde ». Ce MoU a été signé par Gina Raimondo, secrétaire au Commerce des États-Unis, et Michelle Donelan, secrétaire à la Technologie du Royaume-Uni. Ce partenariat s’appuie sur des engagements pris lors du Sommet de la sécurité de l’IA 2023. « En travaillant ensemble, nous renforçons la relation spéciale de longue date entre les États-Unis et le Royaume-Uni et nous jetons les bases pour garantir la sécurité de l’IA, maintenant et à l’avenir », a commenté Raimondo.
Une coopération déjà en marche
La coopération entre ces deux pays n’est pas nouvelle en matière de cybersécurité. En effet, en septembre dernier, les branches de cybersécurité des deux pays ont également signé un accord de coopération pour établir un ensemble de directives mondiales de sécurité autour des développements de l’IA. Le partenariat prend effet immédiatement, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’évolution de la sécurité de l’IA.