Publié le 23 mai 2008, modifié le 3 décembre 2014.
Par La Rédaction

Qui fait trembler la planète télécoms ?

Publié le 23 mai 2008, modifié le 3 décembre 2014.
Par La Rédaction

Huawei fait peur. Le premier industriel chi­nois de télécommunications, fondé en 1988, me­nace tous ses concurrents, les Alcatel-Lucent, Ericsson, Nokia­ Siemens, Cisco, Motorola et Samsung. Ce rouleau compresseur avance sans fléchir. Le groupe occupe la quatrième place mondiale sur le marché des infrastructures et des logiciels pour les opérateurs de télécommunications, selon le cabinet d’études Gartner, et parfois la première place mondiale sur certains segments du marché. Tandis que le marché des équipements en télécommunications stagne, Huawei se joue de la crise. Ses commandes signées l’an dernier ont flambé de 45,5 %, à 16 milliards de dollars, dont 11,5 milliards pour les contrats à l’exportation. Son chiffre d’affaires a grimpé de 41 % l’an dernier. « Le marché va encore croître. Notre chiffre d’affaires a atteint 12 milliards de dollars en 2007, dont 72 % proviennent de l’international » , affirme Huang Chaoweng, 37 ans, président du marketing de Huawei. À l’exception des États-Unis, où le groupe rencontre des difficultés, l’entreprise gagne de nombreux appels d’offres.

Après avoir exporté ses produits (réseaux de téléphonie mobile, équipements pour l’Internet, logiciels et services) en Afrique, en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Amérique latine, Huawei s’attaque depuis cinq ans aux pays occidentaux. Son chiffre d’affaires en Europe a atteint 1,6 milliard de dollars en 2007. Trente-cinq des cinquante plus grands opérateurs de télécoms, parmi lesquels Vodafone et Orange, sont ses clients. Source et suite ici

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