Publié le 30 juin 2020, modifié le 30 juin 2020.
Par Morgan Fromentin
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Par crainte d’espionnage, l’Inde cible les applications mobiles chinoises

Publié le 30 juin 2020, modifié le 30 juin 2020.
Par Morgan Fromentin
Inde Chine

Inde ChineWkimedia Commons

La Chine est un pays qui suscite bien des controverses. Les États-Unis y voient le mal incarné, craignant notamment pour la sécurité du pays et de leurs citoyens. Un point de vue assez similaire que celui de l'Inde qui vient de bannir nombre d'applications chinoises.

En Inde, le gouvernement vient de bannir pas moins de 59 applications chinoises alors que les craintes concernant la vie privé et la souveraineté d’état s’intensifient. Les tensions entre les deux pays n’ont jamais été aussi fortes.

L’Inde part en guerre contre les applications mobiles chinoises

Le journal India Today citait un communiqué officiel en rapportant que le Ministère de l’électronique et des technologies de l’information venait d’interdire l’utilisation de certains grands noms des applications et jeux mobiles. C’est le cas notamment de TikTok, WeChat, Weibo ou encore Clash of Kings. Les autorités citent la “nature émergente des menaces” et affirme que les applications sont engagées dans des activités qui sont “préjudiciables à la souveraineté et l’intégrité de l’Inde, la défense de l’Inde, la sécurité de l’état et l’ordre public”. Sans oublier le fait que les craintes concernant la sécurité des données des utilisateurs sont plus fortes que jamais.

craignant pour la sécurité du pays et les données de leurs utilisateurs

India Today précise que TikTok est l’une des applications les plus populaires en Inde, se classent régulièrement dans le top 10 des App Store et Google Play. Les téléchargements de l’application ont dépassé les 2 milliards durant le premier trimestre 2020, avec 611 millions en provenance d’Inde, selon les données de la société spécialisée Sensor Tower. Cette répression dans les applications fait suite à plusieurs rapports indiquant que le gouvernement indien envisageait d’interdire les fournisseurs chinois aux opérateurs de l’état pour leur infrastructure mobile.

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