Publié le 22 mai 2017, modifié le 22 mai 2017.
Par La Rédaction

L’intelligence artificielle améliore les objets connectés ?

Publié le 22 mai 2017, modifié le 22 mai 2017.
Par La Rédaction

Une grande partie des objets connectés est constituée de capteurs divers qui transmettent des informations et celles-ci sont ensuite mises en forme dans des interfaces

Une grande partie des objets connectés est constituée de capteurs divers qui transmettent des informations et celles-ci sont ensuite mises en forme dans des interfaces PC ou mobiles. Ces données pourraient-elles être traitées en interne ou dans le cloud par des intelligences artificielles et aller jusqu’à modifier le comportement d’un objet connecté ?

[Gartner s’attend à une plus grande interaction entre ces appareils connectés via différents réseaux au cours des prochaines années et au-delà (via les technologies 4G + 5G).  L’explosion des sources de données et la complexité de la classification des données rend l’analyse traditionnelle (manuelle) presque impossible et non rentable pour les organisations. Avec l’intelligence artificielle, les chances d’erreur sont presque nulles, en plus d’une précision et d’une précision accrues. De plus, selon Gartner, en 2018, 20% de tous les contenus et documents commerciaux seront produits par des machines.]

Le niveau d’avancement de l’intelligence artificielle embarquée dans un objet connecté permettrait-il à celui-ci de prendre lui-même ces décisions en temps réel, selon le contexte d’utilisation et les données disponibles, ceci même sans connexion ? En clair, les objets connectés – ne l’étant pas toujours – peuvent-ils accéder à une autonomie de comportement grâce à la technologie embarquée ? A l’inverse, les objets qui sont vraiment connectés en permanence pourraient-ils transmettre des données puis recevoir en retour des ordres qui tiennent compte d’un traitement intelligent de ces mêmes données, une fois corrélées à des bases externes ?

A l’occasion du SIdO, l’un des rendez-vous français annuel de l’internet des objets, ces questions paraissaient encore un peu saugrenues pour de nombreux acteurs du secteur et il n’était pas si simple d’en croiser qui travaillent sur ces sujets.

La société Hoomano, présente au salon, fait partie de ceux -là. Elle « booste les robots sociaux avec de l’intelligence » et « développe des solutions pour une robotique sociale ». On trouve sa technologie dans Pepper, Nao, (Softbank Robotics), Buddy (Blue Frog Robotics), Heasy (Hease Robotics), Cozmo (Anki)…

Présente également, la sociétéICI

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Le cas Google

Lors de sa conférence développeur, des annonces ont été faites aussi pour l’internet des objets. L’entreprise souhaite que les individus et les petites entreprises du monde entier s’engagent avec l’AI. Il veut exercer une influence sur l’ensemble de l’écosystème AI et, pour ainsi dire, a mis en place une impressionnante pile d’outils sur le sujet du logiciel aux serveurs – ce qui signifie que vous pouvez créer un produit AI dès le départ sans jamais quitter le parcours Google !!

À lire Google IO 2017 > une phrase, « Mobile First to AI first »

Microsoft

Dans l’étude Microsoft Asia Digital Future Survey, 1400 jeunes ont été interrogés sur 14 marchés dans la région Asie-Pacifique. Ci-dessous trois scénarios selon lesquels les jeunes prévoient que la plus grande amélioration de leur vie viendra de l’AI

Voitures connectées ou sans conducteur (39%)
Logiciels de robots qui améliorent la productivité (36%)
Robots en tant que compagnons sociaux (19%)

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