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Une initiative européenne dirigée par une équipe de chercheurs et scientifiques de huit pays du continent dévoile aujourd’hui son projet d’une technologie pour smartphone qui serait en mesure de suivre les gens qui ont été en contact avec des individus infectés par ce nouveau coronavirus qui sévit actuellement autour du globe. Voici de quoi il retourne précisément.
L’organisation Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT) détaillait ainsi les différentes composantes de ce vaste plan d’action. Les experts travaillent actuellement sur un mécanisme utilisant des signaux radio entre appareils, comme le Bluetooth, pour établir les éventuelles connexions qui auraient pu être faites entre deux individus. La PEPP-PT déclarait que les autorités des différents pays pourraient ensuite publier leurs propres applications reposant sur cette technologie pour suivre la pandémie via ce suivi de proximité anonymisé. Selon les chercheurs, pouvoir identifier précisément les vecteurs de propagation est la méthode la plus appropriée “pour retrouve une vie normale, ouvrir nos frontières et redémarrer l’économie.”
Cette initiative ne fait pas fi du respecte de la vie privée. Toutes les données fournies au système le seraient sur la base d'”une participation volontaire, offrant une anonymisation des données et n’utilisant pas de données personnelles ni d’informations de géolocalisation. Le tout dans le respect le plus complet du RGPD, certifié et testé par des professionnels de la sécurité.” La PEPP-PT deviendra organisation à but non lucratif, basée en Suisse. Elle vient de créer une équipe de gestion pour diriger les plus de 130 membres qui ont décidé de rejoindre le projet. Parmi eux, des scientifiques, des experts et des entreprises. Vodafone Group en fait partie. Ce projet fait suite à une approche similaire menée par Singapour. La cité-État a déployé un système utilisant justement des liaisons via Bluetooth entre smartphones pour identifier de potentiels contacts avec des personnes testées positives au Covid-19.