Publié le 1 avril 2015, modifié le 1 avril 2015.
Par La Rédaction

Les Startup transforment les entreprises en panne sèche d’idées !

Publié le 1 avril 2015, modifié le 1 avril 2015.
Par La Rédaction

Mais de plus en plus, le cycle vertueux s'installe entre Marque et Startup, il faudra suivre la croissance des idées, mais on peut imaginer que la plupart des Startup soient intégrées dans la sphère salariale de l'entreprise,

Ce n’est pas nouveau, mais cela devient un phénomène de mode depuis quelques mois de plus en plus intensif !

Il n’y a pas une semaine ou un article, ou une annonce sur le sujet n’est faite, soit à travers la création d’Incubateur de marque ou d’industrie comme celui pour la Presse avec le groupe Amaury Lab, de concours, de Hackathon… Pour avoir organisé plusieurs Hackathon, on ne peut pas dire que toutes les entreprises sont vertueuses sur les objectifs et le but de l’opération, très peu ont une vraie transparence, et très peu vont vers le But original ! Donner la chance à une idée pour la développer sur les clients de l’entreprise.

Les premiers ont été aux US comme avec Y Combinator qui est un incubateur talentueux qui a démarré en 2005 a financé plus de 700 start-ups depuis le départ, ce qui inclut pour les plus médiatiques comme Dropbox évalué à 4 milliards de dollars, et Airbnb. 10 ans plus tard, la Chine aussi met l’accélérateur, en 2008 nous avions vu des quartiers entiers, la silicon Valley de Beijing qui se construisez pour accueillir centre R&D et Startup !!

En 2015 Aliyun, la filiale de cloud computing d’Alibaba Group Holdings, vient d’annoncer un programme Fondateur +, avec le soutien de plus de 30 entreprises chinoises de capital de risque et plus de 20 incubateurs avec les parcs industriels, ainsi que des dizaines d’entreprises de développement. Cette Plateforme qui vise à promouvoir l’innovation et soutenir les start-ups dans le secteur de l’informatique et du Cloud en Chine dans plusieurs villes Beijing, Shanghai, Hangzhou, Shenzhen et Wuhan. (le fond 160 millions de dollars)

Mais de plus en plus, le cycle vertueux s’installe entre Marque et Startup, il faudra suivre la croissance des idées, mais on peut imaginer que la plupart des Startup soient intégrées dans la sphère salariale de l’entreprise, très peu resteront avec leur entité du départ ! Mais souvent ce qui importe plus que l’argent qu’ils ont soulevé des programmes, c’est le fait d’obtenir beaucoup sur le plan des affaires, du développement de la stratégie et du mentorat ainsi que les occasions de réseautage. (Rapport sur l’impact des incubateurs et accélérateur sur les startup)

Orange

Les opérateurs sont bien impliqué aussi pour le renouveau de leur ” Walled Garden”, FREE qui a bouleverser l’écosytème Telecom, à travers son Patron X.Niel investira dans 1000 startup à Paris, chiffre qui fait peur quand on c’est que tout le monde ne pas survivre !

Le Groupe a mis en place un large éventail de mesures pour soutenir les entrepreneurs innovants au travers de son accélérateur Orange Fab, du programme Orange Partner dédié aux développeurs et d’Iris Capital, une société de capital-risque dont Orange est actionnaire. Orange collabore également avec Deutsche Telekom dans le cadre de leurs programmes d’accélération de start-ups respectifs, et avec AppCampus, pour favoriser la création d’applications mobiles. Orange est par ailleurs membre fondateur du « Startup Europe Partnership » et du « European Digital Forum », deux initiatives du « Plan d’action pour l’Entrepreneuriat 2020 » de la Commission européenne.

Enfin Orange soutient aussi l’innovation en Afrique à travers des 3 incubateurs qu’il a ouverts, à Dakar, au Sénégal, à l’Ile Maurice et à Niamey, au Niger.

D’ici à 2020, le Groupe a pour ambition d’avoir accompagné 500 start-ups dans le monde au travers de ses différents programmes (Corporate Ventures et Orange Fab) dans une logique très opérationnelle et tournée vers la concrétisation rapide de partenariats commerciaux, voire dans certains cas capitalistiques.

L’Oreal

Mais il arrive que la transformation soit au rendez-vous, par exemple le service et l’e-commerce de L’Oréal Paris, mis en place autour de Makeup Genius qui une application avec plus de 7 millions de téléchargements à ce jour permet aux femmes d’essayer un maquillage virtuellement, qui est du reste excellent. Il est venu de l’Incubateur Connected Beauty de L’Oréal USA, qui a travaillé avec Metrics . L’Oreal travaille avec les startups dans des endroits tels que New York, Paris et Londres.

Bayard

C’est le cas aussi dans le secteur de l’édition, disrupté déjà depuis plusieurs années. Conscient de l’évolution de la valeur du papier et de l’avènement de pure-players, l’éditeur Bayard s’est rapproché de Simplon.co, fabrique accélérée de développeurs web/mobiles. Un partenariat visant à co-produire des formats innovants, mais aussi à transformer l’interne. le premier acteur en présence a 142 ans et dispose de plusieurs milliers de collaborateurs. Le second fondé en 2013 compte une douzaine de collaborateurs. Un choc des cultures qu’est venu chercher Bayard pour insuffler un nouvel élan à son quotidien La Croix, ses magazines Okapi, Phosphore, Les dossiers de l’actualité et sa revue Muze.

L’objectif est de mener un travail de fond sur le long terme afin d’optimiser certaines méthodes de travail. L’enjeu consiste donc à sensibiliser l’ensemble des rédactions et des équipes aux avantages des nouvelles technologies et du numérique en matière d’outils. En résultera, à n’en pas douter, une prise de conscience de la multitude de potentialités offertes à travers un regard averti sur le numérique en général. Source et suite ici

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