Les Startup transforment les entreprises en panne sèche d’idées !
Mais de plus en plus, le cycle vertueux s'installe entre Marque et Startup, il faudra suivre la croissance des idées, mais on peut imaginer que la plupart des Startup soient intégrées dans la sphère salariale de l'entreprise,
Ce n’est pas nouveau, mais cela devient un phénomène de mode depuis quelques mois de plus en plus intensif !
Il n’y a pas une semaine ou un article, ou une annonce sur le sujet n’est faite, soit à travers la création d’Incubateur de marque ou d’industrie comme celui pour la Presse avec le groupe Amaury Lab, de concours, de Hackathon… Pour avoir organisé plusieurs Hackathon, on ne peut pas dire que toutes les entreprises sont vertueuses sur les objectifs et le but de l’opération, très peu ont une vraie transparence, et très peu vont vers le But original ! Donner la chance à une idée pour la développer sur les clients de l’entreprise.
Les premiers ont été aux US comme avec Y Combinator qui est un incubateur talentueux qui a démarré en 2005 a financé plus de 700 start-ups depuis le départ, ce qui inclut pour les plus médiatiques comme Dropbox évalué à 4 milliards de dollars, et Airbnb. 10 ans plus tard, la Chine aussi met l’accélérateur, en 2008 nous avions vu des quartiers entiers, la silicon Valley de Beijing qui se construisez pour accueillir centre R&D et Startup !!
En 2015 Aliyun, la filiale de cloud computing d’Alibaba Group Holdings, vient d’annoncer un programme Fondateur +, avec le soutien de plus de 30 entreprises chinoises de capital de risque et plus de 20 incubateurs avec les parcs industriels, ainsi que des dizaines d’entreprises de développement. Cette Plateforme qui vise à promouvoir l’innovation et soutenir les start-ups dans le secteur de l’informatique et du Cloud en Chine dans plusieurs villes Beijing, Shanghai, Hangzhou, Shenzhen et Wuhan. (le fond 160 millions de dollars)
Mais de plus en plus, le cycle vertueux s’installe entre Marque et Startup, il faudra suivre la croissance des idées, mais on peut imaginer que la plupart des Startup soient intégrées dans la sphère salariale de l’entreprise, très peu resteront avec leur entité du départ ! Mais souvent ce qui importe plus que l’argent qu’ils ont soulevé des programmes, c’est le fait d’obtenir beaucoup sur le plan des affaires, du développement de la stratégie et du mentorat ainsi que les occasions de réseautage. (Rapport sur l’impact des incubateurs et accélérateur sur les startup)
Orange
Les opérateurs sont bien impliqué aussi pour le renouveau de leur » Walled Garden », FREE qui a bouleverser l’écosytème Telecom, à travers son Patron X.Niel investira dans 1000 startup à Paris, chiffre qui fait peur quand on c’est que tout le monde ne pas survivre !
Le Groupe a mis en place un large éventail de mesures pour soutenir les entrepreneurs innovants au travers de son accélérateur Orange Fab, du programme Orange Partner dédié aux développeurs et d’Iris Capital, une société de capital-risque dont Orange est actionnaire. Orange collabore également avec Deutsche Telekom dans le cadre de leurs programmes d’accélération de start-ups respectifs, et avec AppCampus, pour favoriser la création d’applications mobiles. Orange est par ailleurs membre fondateur du « Startup Europe Partnership » et du « European Digital Forum », deux initiatives du « Plan d’action pour l’Entrepreneuriat 2020 » de la Commission européenne.
Enfin Orange soutient aussi l’innovation en Afrique à travers des 3 incubateurs qu’il a ouverts, à Dakar, au Sénégal, à l’Ile Maurice et à Niamey, au Niger.
D’ici à 2020, le Groupe a pour ambition d’avoir accompagné 500 start-ups dans le monde au travers de ses différents programmes (Corporate Ventures et Orange Fab) dans une logique très opérationnelle et tournée vers la concrétisation rapide de partenariats commerciaux, voire dans certains cas capitalistiques.
L’Oreal
Mais il arrive que la transformation soit au rendez-vous, par exemple le service et l’e-commerce de L’Oréal Paris, mis en place autour de Makeup Genius qui une application avec plus de 7 millions de téléchargements à ce jour permet aux femmes d’essayer un maquillage virtuellement, qui est du reste excellent. Il est venu de l’Incubateur Connected Beauty de L’Oréal USA, qui a travaillé avec Metrics . L’Oreal travaille avec les startups dans des endroits tels que New York, Paris et Londres.
Guive BALOOCH, L’Oréal, Director of the connected Beauty Incubator
Guive BALOOCH MAKE ME UP !
My name is Guive Balooch, I have a PhD in biomedical engineering and I’ve worked for L’Oréal for seven years. I run the connected Beauty Incubator. The consumer is becoming rapidly more demanding so not only do they want to see in the advertisements how the products work but they want to be able to try it, they want it to be realistic. The problem with that is that consumers find it is gimmicky and like a gadget… So what they really want is an added value. They want to look into their phones and their computers and feel like they’re in a mirror. The challenge is that on the front facing camera of your Iphone it’s an extremely low-resolution video camera so you have to find a way to translate an algorithm that can track all the points on the face accurately.
This part is really the research part. It’s the first part where it doesn’t require to start on the Iphone but it requires you to develop the algorithm. And then we go from this type of environment to the application and technology that you’ll see that tracks the face in real time. So consumer doesn’t see this obviously, this is all happening in the back end. On the right you see my virtual avatar. What you’re seeing right here is the beginning stages of where we started with a big kind of display and technology, which then we transfer when we have the right mathematical computation to an Iphone and an Ipad. And we take this type of 3D structure and model it on a number of thousands of different facial structures and build an algorithm that can then track the lips and the eyes and allows us to render the make up without it being on your teeth.
What L’Oréal brings to the table is a huge expertise in science about skin tone of our consumers, spectral measurements of over years and years of developing our products, understanding how those products actually dry on the skin. So a lipstick or a foundation that you see is not necessarily the same as when it dries …
Bayard
C’est le cas aussi dans le secteur de l’édition, disrupté déjà depuis plusieurs années. Conscient de l’évolution de la valeur du papier et de l’avènement de pure-players, l’éditeur Bayard s’est rapproché de Simplon.co, fabrique accélérée de développeurs web/mobiles. Un partenariat visant à co-produire des formats innovants, mais aussi à transformer l’interne. le premier acteur en présence a 142 ans et dispose de plusieurs milliers de collaborateurs. Le second fondé en 2013 compte une douzaine de collaborateurs. Un choc des cultures qu’est venu chercher Bayard pour insuffler un nouvel élan à son quotidien La Croix, ses magazines Okapi, Phosphore, Les dossiers de l’actualité et sa revue Muze.
L’objectif est de mener un travail de fond sur le long terme afin d’optimiser certaines méthodes de travail. L’enjeu consiste donc à sensibiliser l’ensemble des rédactions et des équipes aux avantages des nouvelles technologies et du numérique en matière d’outils. En résultera, à n’en pas douter, une prise de conscience de la multitude de potentialités offertes à travers un regard averti sur le numérique en général. Source et suite ici