Publié le 22 septembre 2023, modifié le 27 septembre 2023.
Par Christophe Romei

Les photos d’enfants nécessitent une protection particulière en ligne

Publié le 22 septembre 2023, modifié le 27 septembre 2023.
Par Christophe Romei

Avec sa campagne de sensibilisation #ShareWithCare, Deutsche Telekom a déclenché un débat international sur le partage de photos d'enfants en ligne.

Jusqu’à présent, plus d’un million de personnes ont regardé la puissante vidéo deepfake “A Message from Ella” sur YouTube. L’objectif de l’entreprise est de sensibiliser à l’importance de protéger les photos et les données des enfants et de proposer de l’aide.

La vidéo d’« Ella » fictive créée grâce à l’IA est une présentation exagérée d’un problème réel : le « partage ».* Le terme fait référence à la publication de photos ou de vidéos d’enfants sur les réseaux sociaux. Des études montrent qu’un enfant de cinq ans a en moyenne 1 500 photos en ligne, publiées sans le consentement des personnes en qui il a le plus confiance : ses parents. Les experts prévoient également que les deux tiers de tous les vols d’identité seront liés au partage d’ici 2030 (source : The New Yorker). Toute personne qui partage négligemment des photos ou des vidéos d’enfants en ligne court le risque d’exposer involontairement ses enfants au profilage par des commerçants de données, au piratage, à la reconnaissance faciale, aux pédophiles et à d’autres menaces pour la vie privée et la sécurité des enfants. Cependant, très peu de personnes sont conscientes de ces dangers. C’est ce qu’illustre une récente enquête réalisée pour le compte de Deutsche Telekom auprès des parents d’enfants âgés de 0 à 14 ans.

  • Le partage de photos d’enfants sur Internet est un phénomène répandu : 86 % des parents partagent en ligne des photos et des vidéos de leur progéniture.
  • Plus les enfants sont jeunes, plus leurs proches partagent souvent des photos ou des vidéos d’eux : 70 % des parents partagent des photos de leurs enfants âgés de 5 ans et moins au moins une fois par semaine via les services de messagerie (c’est 59 % pour les enfants âgés de 6 à 9 ans). , et 46 pour cent pour les enfants âgés de 10 à 14 ans).
  • Seul un tiers des parents savent qu’une seule photo suffit pour que l’enfant soit victime d’une usurpation d’identité.
  • 85 % des personnes interrogées font confiance aux destinataires des photos partagées pour ne pas les transmettre à d’autres personnes.
  • En revanche, 65 % ne savent pas ce qui est arrivé aux photos et vidéos de leurs enfants.

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