Publié le 28 août 2017, modifié le 21 mars 2022.
Par La Rédaction

La nomophobie, la peur de manquer (FoMo) et la peur d’être hors-ligne (FoBo)

Publié le 28 août 2017, modifié le 21 mars 2022.
Par La Rédaction

Avec les smartphones maintenant considérés comme une nécessité pour la plupart des gens, la nomophobie la peur d'être sans téléphone mobile

Avec les smartphones maintenant considérés comme une nécessité pour la plupart des gens, la nomophobie la peur d’être sans téléphone mobile, devient un problème de plus en plus répandu. C’est l’avis des chercheurs de l’Université Sungkyunkwan de Séoul et de l’Université de la ville de Hong Kong, qui disent que plusieurs considèrent les dispositifs comme une extension d’eux-mêmes, issue d’une enquête sur plus de 300 étudiants sud-coréens (77,4% des répondants ont en moyenne 20 ans).

La 1er étude qui en a parlé remonte à 2008 faite par Nokia qui a révélé que 53 % des utilisateurs de téléphones mobiles (76 % chez les jeunes de 18 à 24 ans) en Grande-Bretagne ont tendance à être anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de batterie ou de crédit, ou qu’ils n’ont aucune couverture réseau. Elle a également révélé qu’environ 58 % d’hommes et 48 % de femmes souffrent de cette phobie, et 9 % se sentent stressés lorsqu’ils n’ont pas leur téléphone portable. Une étude en 2010 montre que les utilisateurs consulteraient leur Smartphone 150 fois par jour, soit en moyenne toutes les 6 minutes et 30 secondes, au cours d’une journée de 16 heures. 4 Français sur 10 ont déjà consulté leur téléphone au bout d’une demi-heure après leur réveil.

Les chercheurs ont analysé la langue des élèves et ont constaté que ceux qui ont démontré des niveaux plus élevés de nomophobie ont tendance à utiliser des mots comme «mémoire», «moi», «mon» et «à moi» plus souvent. On a également découvert que ces toxicomanes de smartphones étaient plus exposés aux douleurs au cou et au poignet et risquaient de se distraire des études et du travail.

La peur de manquer les dernières mises à jour des médias sociaux, les nouvelles, etc. peut entraîner de nombreuses personnes à vérifier constamment leurs combinés. Certains ont dit, quand ils étaient pendant mon mois sans téléphone intelligent, “il y avait des moments où j’avais l’impression d’avoir perdu un membre”.

La nomophobie n’est pas classée comme un trouble mental spécifique, mais les signes que vous pouvez inclure dans cette catégorie inclus l’incapacité d’éteindre votre téléphone, de le contrôler obsessionnellement, de remplacer la batterie même si cela n’est pas nécessaire et de prendre votre combiné dans la salle de bain…

Si vous pensez que vous êtes un toxicomane intelligent (ou pour tout autre type de technologie), les experts proposent des conseils simples : éteignez-le pendant un certain temps. La nomophobie, la peur de manquer (FoMo) et la peur d’être hors-ligne (FoBo), toutes les angoisses nées de nos nouveaux styles de vie high-tech, peuvent être traitées de manière similaire à d’autres phobies plus traditionnelles. La thérapie d’exposition, dans ce cas, éteindre la technologie périodiquement, peut enseigner aux individus à réduire l’anxiété et à se sentir à l’aise avec des périodes de déconnexion.

Perte de sommeil

La privation de sommeil est un problème de plus en plus commun dans le monde entier. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le monde une personne sur trois a des difficultés à dormir. On pourrait attribuer la responsabilité de cette difficulté (ce qui se traduit souvent par un symptôme) aux nombreux stimuli que les innovations technologiques ont sur beaucoup de gens.

Mieux dormir peut être plus simple qu’il n’y paraît !

Lire l’ écran électronique juste avant de s’endormir peut inhiber la production de la mélatonine, une hormone qui aide à nous endormir. Il est vrai que les appareils numériques peuvent imiter le jour de la clarté et influer sur le temps de l’horloge interne du corps. Le neuroscientifique Russell Foster de l’ Université d’ Oxford, qui a étudié pendant des années les rythmes circadiens, note qu’en fin de comptes, la quantité de lumière est plus importante que la qualité.

En voiture

59% des automobilistes utilisent leur smartphone en conduisant et 17% des piétons l’utilisent pendant leurs déplacements urbains… Des chiffres qui ne vont pas en s’améliorant tant le smartphone est devenu un objet essentiel pour certains.

Tester votre addiction au smartphone

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