Publié le 10 janvier 2020, modifié le 15 décembre 2020.
Par La Rédaction

UX Mobile : les 10 bonnes pratiques

Publié le 10 janvier 2020, modifié le 15 décembre 2020.
Par La Rédaction

Le développement d'applications mobiles commence et se termine avec l'utilisateur.

Le développement d’applications mobiles commence et se termine avec l’utilisateur. (mettons de côté le choix du service) La différence entre une application mobile réussie et une qui échoue sur le marché est une expérience utilisateur de qualité (UX/desgin). Sans une compréhension approfondie des modèles de comportement de vos utilisateurs cibles dans l’application, il sera difficile de créer, construire votre UX/design pour répondre à l’objectif.

Les consultants d’OCTO ont analysé les dernières évolutions des applications plébiscitées par les utilisateurs et livrent leurs 10 bonnes pratiques de conception pour réussir sa stratégie mobile en 2020. OCTO a également développé l’application “Mobile Trends” disponible sur Google Play (une version iOS et une version Web mobile sont encours), un cas pratique pour naviguer à travers l’expérience utilisateur idéale d’une app, reprenant l’ensemble des bonnes pratiques listées ci-dessous.

Simplifier l’authentification

Exit le “123456” : le mot de passe le plus utilisé selon une enquête de la UK’s National Cyber Security Center. Grâce à des technologies de reconnaissance biométriques (Touch ID, faceID) ou des services tiers (double authentification Google), l’authentification peut devenir transparente pour l’utilisateur tout en garantissant des niveaux de sécurité élevés.

Rendre l’attente agréable

Passés de mode les loaders et spinners, les animations de transition oeuvrent maintenant à distraire les utilisateurs et transforment les temps de chargement en un moment fort du parcours. Ces animations contribuent à construire un attachement émotionnel et des sentiments positifs vis-à-vis du service et de la marque.

Adapter l’interface à l’utilisateur

Proposer une application à un public de plusieurs milliers de personnes, c’est s’adresser à des milliers d’utilisateurs différents. En prenant en compte les habitudes et préférences des usagers, les applications peuvent aujourd’hui proposer du contenu pertinent et le faire évoluer en fonction des besoins et maturité de l’utilisateur.

Préférer les zones d’interaction “basses”

Fini le débat entre zone d’interaction haute ou basse : avec des écrans de plus en plus grands, l’impossibilité physique d’atteindre le haut de l’écran lors d’une utilisation à une main fait pencher la balance en faveur d’une zone d’interaction dans la partie inférieure de l’écran. Samsung a par exemple refondu toute son interface dans une version de One-Ui qui découpe l’écran en deux espaces : une zone d’interaction basse et une zone d’affichage haute.

Proposer des listes augmentées

Les listes de contenus deviennent le support de différents raccourcis vers des fonctionnalités annexes. Une liste principale (par exemple une liste de restaurants) devient aussi le support de fonctionnalités annexes (s’inscrire à un programme partenaire ou même afficher de la publicité de manière non intrusive). Grâce à ces listes “augmentées”, l’utilisateur bénéficie d’un point d’entrée clair entre les différentes fonctionnalités de l’application, tout en conservant un mode d’interaction familier.

Offrir une navigation sans rupture

Exit la tradition de la navigation multi-écrans. L’utilisateur bénéficie d’une expérience immersive et ininterrompue de navigation, sans avoir à jongler entre différentes pages. L’interface se conçoit sur un seul écran et les éléments structurants de l’interface se contextualisent pendant l’utilisation, avec une navigation plus riche (prise en compte de la profondeur, appuis longs…).

Privilégier les gestures

Des standards d’interactions commencent à émerger (swipe back pour retourner à l’écran précédent, swipe “à la Tinder” pour valider ou invalider un choix…).. . Depuis l’iPhone X, les boutons “historiques” (retour par exemple) s’effacent au profit de gestures ; Android a également sauté le pas depuis Android 10. Les gestures permettent également d’ajouter un nombre conséquent d’actions sans surcharger visuellement les écrans.

Gratifier l’utilisateur

Quoi de plus agréable qu’un petit compliment ? Lors de l’utilisation des applications, gratifier les utilisateurs devient un enjeu de captation et de rétention. Si le sujet de l’application s’y prête, il est même possible d’aller jusqu’à gamifier ces messages de félicitations, y ajouter des niveaux ou des récompenses, fictifs ou réels, afin d’inciter l’utilisateur à utiliser et découvrir l’application au maximum.

Créer une relation de confiance

Pour utiliser la technologie pour supporter les besoins utilisateurs, respecter leur capital attentionnel et créer une relation de confiance avec le service, des organismes ( ex : Center for Humane Society) proposent des principes de conception “humanistes”. Les OS sont aujourd’hui également capables d’avertir l’utilisateur lorsqu’une application génère un comportement excessif (notifications intempestives, temps passé …)

S’intégrer à un écosystème

Les OS fournissent désormais des intégrations que les développeurs peuvent exploiter pour faciliter la vie des utilisateurs, en leur donnant un accès simplifié aux fonctionnalités clés de l’application. Notifications avec actions, widget, deeplinks, indexation et recherche du contenu des apps, lien avec Siri ou Google Assistant ne sont quelques exemples des intégrations possibles entre applications et OS.

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