Publié le 19 juillet 2019, modifié le 4 mars 2020.
Par La Rédaction

Un milliard de dollars pour financer 1 000 fondateurs appartenant à des minorités

Publié le 19 juillet 2019, modifié le 4 mars 2020.
Par La Rédaction

Pour les fondateurs US de startups, la perspective de collecter des fonds peut être décourageante, voir impossible tellement le monde du capital-risque peut sembler insulaire et opaque! C’est encore davantage le cas  pour les femmes et les entrepreneurs appartenant à des minorités, qui ne reçoivent qu’une fraction des fonds du capital-risque.

Harlem Capital Partners, entreprise new-yorkaise adopte une approche différente. Avec l’objectif ambitieux de mobiliser un milliard de dollars pour financer 1 000 fondateurs hommes et femmes fondateurs appartenant à des minorités au cours des 20 prochaines années, le fond a ouvert le processus de recherche d’idées selon 5 critères.

Le Wall Street Journal a interrogé deux des fondateurs sur les raisons pour lesquelles il existe un déficit de financement, les défis auxquels ils ont été confrontés et les conseils qu’ils donnent aux investisseurs qui souhaitent des portefeuilles plus diversifiés. Selon les estimations seuls 3% des fonds de capital-risque vont à des startups fondées par des femmes et des minorités. Selon PitchBook Data, les entreprises ayant au moins une fondatrice est impliquée dans 15% des opérations de capital-risque aux États-Unis en 2018.

Ils ont réalisé une étude au cours des derniers mois, où ils ont épluché des articles, des sites Web et LinkedIn pour trouver les fondateurs Black et Latino ayant collecté plus de 1 million de dollars de fonds de capital-risque.

HCP s’est aussi associé à KKR, une société d’investissement dotée d’un actif de 200 milliards de dollars. Dans le cadre de leur partenariat, Harlem Capital donne à KKR l’accès à sa base de données de candidats sélectionnés afin d’aider le gestionnaire d’actifs à identifier et à recruter un groupe diversifié de stagiaires et d’employés.

Leur portefeuille

Quelques constats

Les jeunes sont plus de 20% plus susceptibles de créer une entreprise ou une organisation lorsqu’ils ont un mentor disponible qui a fait de même. S’il n’y a personne qui vous ressemble/qui a grandi avec vous, qui a ouvert une entreprise, il est beaucoup moins probable que vous preniez ce chemin !

Si vous retirez les Blancs et la tranche des revenus supérieure de cette équation, l’écart passe de 20% à près de 40%. Les mentors comptent, et les jeunes à faible revenu et non blancs ne sont tout simplement pas encadrés dans ces espaces. Nous considérons souvent que les actions de prise de risque, telles que la création d’entreprise, sont un fonction de la motivation personnelle et de passion. C’est vrai. Mais ce ne sont pas seulement des traits de la personnalité intrinsèques des entrepreneurs, ils ont aussi été enseigné, depuis leurs jeune âge ! La confiance en soi. 81% des fondateurs blancs et aisés estiment que leur entreprise a plus de 7 chances sur 10 de réussir, même si les chances réelles sont de 1/10. Les Blancs pensent juste qu’ils sont le prochain Zuckerberg…

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