realme GT 7 : le bon plan photo à saisir avant l’arrivée du GT 8

Image d'illustration. Realme GT7realme
Quelques mois après sa sortie, le realme GT 7 conserve un positionnement judicieux. L’arrivée prochaine du GT 8 pourrait en faire une excellente affaire à saisir en décembre. Entre IA utile, 4K polyvalente et concessions mesurées, il séduit encore… tout en montrant les limites d’un équilibre orienté budget.
Tl;dr
- Module photo solide, mais concessions sur l’ultra-grand-angle.
- IA et vidéo Dolby Vision améliorent l’expérience utilisateur.
- Rapport qualité/prix agressif face aux flagships concurrents.
Un module photo pragmatique, taillé pour le quotidien
Depuis sa sortie en mai 2025, je l’ai utilisé très souvent, notamment sur le GR20, où il a surpris par l’endurance de sa batterie et sa capacité à capter le réseau malgré des zones peu couvertes. Ci-dessous, un zoom sur le module photo d’un smartphone qui s’est révélé être l’une des bonnes surprises de l’année.
Dans un univers où chaque nouveau smartphone revendique sa suprématie photographique, le realme GT 7 opte pour une approche mesurée. Son triple module s’articule autour d’un capteur principal Sony IMX906 de 50 MP, qui signe la majorité des clichés, épaulé par un téléobjectif Samsung JN5 de même résolution et un ultra-grand-angle limité à 8 MP. Un choix assumé par realme, qui préfère concentrer ses efforts sur l’essentiel plutôt que de multiplier les capteurs superflus. L’absence de stabilisation optique (OIS) sur le téléobjectif, en revanche, marque une concession notable, surtout pour les photos zoomées en basse lumière ou la vidéo stabilisée.

Image d’illustration. Gt7 gr20
L’apport de l’IA et du traitement d’image
Derrière cette fiche technique rationnelle se cache une ambition : optimiser chaque prise de vue grâce à l’intelligence artificielle. La bannière NEXT AI orchestrée par realme introduit notamment le mode « AI Travel Snap », destiné à automatiser détection de scènes et retouches rapides. Le pipeline mise sur des couleurs vibrantes et un HDR prononcé avec parfois des excès signalés sur les verts lors de prises végétales. Les résultats restent cohérents pour la gamme, même si certains modules, tel l’ultra-grand-angle peinent à convaincre en basse luminosité.
Vidéo et expérience utilisateur : la polyvalence avant tout
La vidéo se distingue par la présence du Dolby Vision 4K, disponible aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et un mode 8K qui relève davantage du marketing que d’une utilisation courante. En réalité, c’est surtout la 4K à 60 ou 120 images/seconde qui assure une belle fluidité pour les créateurs de contenus ou amateurs de réseaux sociaux. Fait rare à ce prix : la caméra selfie (Sony IMX615) propose elle aussi la 4K/60 ips, offrant ainsi un vrai atout pour le vlog.
À noter également, le système thermique « IceSense Graphene / 360° Ultimate Cooling » limite efficacement toute surchauffe lors d’enregistrements prolongés ou rafales HDR, une rareté bienvenue sur ce segment tarifaire.
Bilan : positionnement malin mais quelques compromis
En conditions réelles, les tests évoquent un équilibre séduisant entre performance et maîtrise budgétaire. Les points forts résident dans :
- la polyvalence du capteur principal,
- le mode portrait correct grâce au zoom x2 natif,
et un pipeline IA cohérent.
Face à des concurrents misant désormais sur des périscopes x3 ou des ultra-grands-angles plus ambitieux, le GT 7 joue la carte du rapport qualité/prix (529€ sur Amazon) sans prétendre rivaliser avec les « vrais » flagships en toutes circonstances. On notera qu’il a la note maximale d’efficacité énergétique A, combinant durabilité, innovation et accessibilité pour répondre aux exigences d’un marché en transition.