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Le réseau mobile faire face à plusieurs défis, une densité de population relativement faible du Canada avec des coûts d’investissement et d’exploitation élevés à cause d’un déploiement de réseaux dans les régions rurales, éloignées d’un grand pays. Le Canada est malheureusement en retard sur la 5G, dans le classement mondial d’Opensignal, seule les pays tels que Taïwan, les Pays-Bas, l’Arabie saoudite et la Corée du Sud sont les leaders termes de vitesse ou de disponibilité.
Le calendrier et la mise en œuvre des décisions politiques et réglementaires ont eu un impact majeur sur le déploiement de la 5G partout dans le monde y compris au Canada. Par exemple, les opérateurs en Corée du Sud ont commencé à lancer leurs réseaux 5G en avril 2019. En comparaison, les opérateurs canadiens n’ont commencé leurs lancements commerciaux qu’un an plus tard en 2020, sans accès aux types de spectre qui ont aidé les opérateurs d’autres pays réussissent avec la 5G. Les fournisseurs de services sans fil du Canada n’ont eu accès au précieux déploiement du spectre de 3,5 GHz qu’au cours des derniers mois de 2021. Par conséquent, bien que les fournisseurs de services canadiens aient investi dans la 5G, l’expérience de leurs utilisateurs est toujours soutenue par d’importants investissements traditionnels technologiques et du spectre dans la 4G.
SK telecom affiche la moyenne la plus élevée vitesse de téléchargement de n’importe quel opérateur dans le monde. Les utilisateurs sur leur réseau dans le Sud de la Corée ont observé un téléchargement global incroyablement rapide des vitesses moyennes de 74,9 Mbps, ce qui en fait notre le gagnant mondial pour l’expérience de vitesse de téléchargement. Le score de SK telecom était de 6,3 Mbps devant Telus au Canada, avec un incroyable 3,2 fois plus élevé que la moyenne mondiale de 23,6 Mbps.
La dynamique politique et réglementaire au Canada est complexe, et les approches de gestion du spectre doivent également tenir compte de facteurs tels qu’une longue frontière terrestre partagée avec les États-Unis. Cependant, il est clair que diverses décisions concernant le calendrier, la disponibilité et la tarification du spectre 5G critique peuvent entraîner un déploiement limité. L’enchère canadienne de juillet 2021 a attribué un total de 200 MHz de spectreentre 3.45Ghz et 3.65GHz. De ces 200MHz, 47MHz (moyenne nationale pondérée) a été réservée aux plus petits soumissionnaires régionaux et 64 MHz a été mis à la disposition des opérateurs de téléphonie mobile nationaux.
En fin de compte, la quantité totale de spectre pour les opérateurs de téléphonie mobile nationaux a était nettement inférieure à la quantité de spectre à mi-bande mise à la disposition des opérateurs nationaux dans de nombreux autres pays 5G. Il faudra que les autorités du pays donnent maintenant la priorité à la vente aux enchères de spectre de bande moyenne et inférieure supplémentaire qui répond aux exigences techniques minimales de l’UIT et place ainsi le Canada sur un pied d’égalité avec la disponibilité du spectre 5G dans les pays pairs.
Sans cela, les fournisseurs de services sans fil seront obligés de continuer à réutiliser le spectre existant pour la 5G, ce qui exposera le Canada au risque de prendre du retard sur la disponibilité de la 5G et la qualité de l’expérience. Les effets néfastes ultérieurs sur la croissance macroéconomique plus large sont également préoccupants, car les nouveaux cas d’utilisation de la 5G dans des secteurs verticaux tels que l’agriculture. Open Signal a participé à un rapport qui a identifié six facteurs politiques clés pour encourager le déploiement de la 5G et les cas d’utilisation du haut débit. Ceux-ci incluent la synchronisation et les coûts du spectre, les incitations à l’investissement dans le réseau, les subventions rurales et le financement de la recherche et du développement.
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